Dans quelle mesure la littérature argumentative peut-elle contribuer à améliorer la société?

Dans quelle mesure la littérature argumentative peut-elle contribuer à améliorer la société ?

Jusqu’à la Révolution, l’accès est limité à peu de personnes. C’est à partir du XIXème que la littérature devient accessible à un plus large public. La littérature représente tout texte dit ou écrit présentant des procédés stylistiques et lorsqu’elle est argumentative elle correspond à l’ensemble des textes engagés, porteurs d’idées. La question est donc de savoir si la littérature engagée peut avoir un impact sur les hommes et la société out entière pour la faire évoluer. Dans un premier temps nous aborderons sa grande influence sur le peuple et dans une deuxième partie les difficultés qu’elle rencontre.

La fin du Moyen-âge marque aussi la fin de l’obscurantisme et le début de la philosophie des Lumières et de toutes les nouvelles grandes découvertes. C’est avec l’arrivée du mouvement humaniste que l’Homme est mis au centre de tout, ce mouvement adopte une foi absolue en l’Homme et le considère comme ayant de grandes capacités intellectuelles. Il est donc indispensable de l’aider à avoir des connaissances sur ce qui l’entoure. Les philosophes des Lumières ont attaqué les fondements de l’Ancien régime au nom de la tolérance et du progrès qui allait, selon eux, apporter le bonheur à l’humanité. Montaigne dans ses Essais s’interroge sur la nature humaine, dans ce texte il place l’Homme au centre du débat. Il livre une réflexion sur l’Homme et sur l’ethnocentrisme. Montaigne ouvre ainsi la voie aux la philosophes des Lumières. Ce mouvement a pour ambition de lutter contre l'ignorance par la diffusion du savoir.

Au XVIIIème siècle cette lutte a influencé sur la Révolution Française de 1789 : les philosophes dénoncent les travers de la société française à travers le biais de la satire et de l’ironie comme Montesquieu dans les Lettres Persanes ou encore dans De L’esprit des Lois où il refuse de juger ce qui est par ce qui doit être. Ils luttent contre l’intolérance comme Voltaire dans ses contes comme Candide où il milite pour un monde meilleur. Diderot manifeste lui dans Le Voyage de Bougainville un hymne à la liberté et une dénonciation de toute forme de domination illégitime. On retrouve également Rousseau qui propose dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes une réflexion sur l’origine de l’inégalité entre les hommes.

On rencontre une volonté d’informer les citoyens et de rassembler toutes les connaissances disponibles afin d’amener les lecteurs à avoir une réflexion critique sur tout. L’Encyclopédie, dirigée par Diderot et d’Alembert, est particulièrement représentative de cette volonté d’instruire des Lumières, ses auteurs décident d’y recenser la sommes des connaissances théoriques et techniques de leur époque.

C’est en améliorant la façon de penser des gens qu’on peut améliorer aussi la société. La littérature est une manière de défendre des injustices et de dénoncer des mensonges. Dans son œuvre « J’accuse », Zola dénonce l’antisémitisme. Il s’agit de l’affaire Dreyfus, une histoire qui le révolte car la société n’a pas su juger bien. Son objectif est de faire prendre conscience aux lecteurs de l’injustice de la société. En dénonçant ce problème important à ses yeux, il cherche à faire changer les façons de penser et d’agir en positif pour que le lecteur soit critique, responsable, et ne se laisse pas aveugler par ce que la société leur dicte.

L'écrivain se fixe pour objectif de transmettre un message et de défendre ses idées. Pour persuader son auditoire, l'auteur va jouer sur les émotions. Par ailleurs, on peut relever plusieurs procédés pour accentuer le changement d'avis du lecteur. On peut relever des figures de style (allitérations, anaphores, gradations, antithèse…) par exemple ou encore les marques de la 1ère personne comme dans l’appel du 18 juin 1940 de De Gaulle : « Moi, Général De Gaulle… », où l’on ressent l’implication de l’auteur, il devient dont plus persuasif.

Pour faire évoluer leur société en évitant la censure, les écrivains varient la forme de leurs œuvres. C’est une époque où l’on corrige les mœurs par le rire (« Castigat ridendo mores »). Molière dénoncent

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