DM sur le commentaire de Coco de Maupassant

 Candice Lardeux—Baslé 2nde7

                             DM sur le commentaire de Coco

        Coco est une nouvelle menée à la troisième personne du singulier ce qui montre que l’auteur Guy de Maupassant est un narrateur externe,il emploie donc l’utilisation de pronoms personnels de la troisième personne, il ne connaît également pas les penser des personnages. On peut observer que les verbes dans la nouvelle sont conjugués à l'imparfait ce qui montre bien que l’action se situe dans le passé.

          Maupassant veut nous rendre sensible sur le fait que Coco est certes un très vieux cheval mais qui ne mérite pas d’être torturer par Zidore, un goujat de quinze ans qui est très jaloux du cheval et c’est ce qui guide l’histoire puisque c’est de cette jalousie que provient toute la haine que Zidore à envers le cheval.« une haine grandissait en son esprit confus d’enfant » (l.35), « le goujat, plus furieux chaque matin, partait de son pas lourd à travers les blé »(l.37/38)…

Toute la haine de Zidore vient du faite de son rejet par les paysans du village ce qui explique la haine du garçon et sa jalousie envers le cheval puisque le cheval, lui, a de l’attention, et lui n’a rien a part des moqueries « les gens de la ferme, voyant cette colère du goujat contre coco, s’en amusait, parlaient sans cesse du cheval à zidore, pour exaspérer le gamin. Ses camarades le plaisantaient. On l’appelait dans le village coco zidore »(l.25à 27).

 Et donc qu’il trouve injuste de nourrir Coco et de surtout gaspiller de  la nourriture pour un animal en mauvaise état « il lui semblait injuste de la nourrir, il lui semblait révoltant de gaspiller de l’avoine, de l’avoine qui coûtait si cher , pour ce bidet paralysé . »(l.32/33).

Pour par la suite réduire la " bande de pâturage" pour que le cheval jeûne, maigrisse, et dépérisse pour qu’ensuite il se laisse mourir. Maupassant tente d’imiter le plus justement possible la réalité, la relation entre l’homme et l’animal. En effet, la jalousie qui semblent nourrir cette relation décrivent des émotions tout à fait réelles, qui peuvent conduire à ces événements tragiques. Selon moi, Maupassant dénonce la pauvreté qui peut rendre les gens méchant et cruels.

       Il  traite le cheval avec un vocabulaire péjoratif comme "une vieille rosse" "une vieille bête", "un bidet" et " la bête"qui sont plutôt dévalorisant, il insiste sur la faiblesse ; mais il ne s'agit pas de critiquer l'animal, mais de d’invoquer la pitié du cheval. Coco est donc caractérisé par un champ lexical de la vieillesse mais aussi de la maladie. On peut également remarquer que pour la description de l’animal Maupassant établit une personnification du cheval : coco a « les jambes lourdes » (l.25) , comme un être humain, ses poils ont « l'air de cheveux blancs » (l.27) , il a « l'air triste » (l.27). 

        Coco est un cheval capable de réfléxion , de sentiments comme par exemple « un air triste »(l.27), « le cheval le regardait partir de son œil de vieux »(l.46/47),  « la bête inquiète leregardait »(l.63),« affamé »(l.69) mais aussi d’utilier son hennissement pour faire comprendre sa détresse « le cheval, le voyant partir, hennit pour le rappeler »(l.66) contrairement à Zidore qui lui tient tant au physique qu'au moral, davantage de la bête que de l'humain. Maupassant nous le décrit comme une personne sans grâce « maigre enfant, haut sur jambes,très sale coiffé de cheveux épais, durs et hérissés »(l. 28/29).

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