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Cris Laurent Gaudet

Commentaire d'oeuvre : Cris Laurent Gaudet. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  3 573 Mots (15 Pages)  •  9 115 Vues

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Laurent Gaudé est un écrivain français, né le 6 juillet 1972 dans le 14e arrondissement de Paris. Ancien élève de l'École Alsacienne de Paris, il poursuit des études de lettres modernes à Paris III. Ensuite il prépare l'agrégation mais ne sent pas d'attirance pour l'enseignement. Son sujet de thèse porte sur le théâtre. Il décide alors de vivre de sa plume et de ses premiers écrits seront pour la scène (1999). En 2002 il obtient le prix Goncourt des lycéens et le prix des libraires avec La Mort du Roi Tsongor en 2002. Puis en 2004, il est lauréat du prix Goncourt pour son roman Le Soleil des Scorta ce roman a été traduit dans 34 pays.

Cris publié en 2001 est le premier roman de Laurent Gaudé. Dans ce roman Laurent Gaudé aborde le sujet de la Première Guerre Mondiale, son œuvre est donc un sujet de fiction sur un fait historique. Il nous raconte cela par le récit de plusieurs personnages. Pendant tout le romans nous jonglons entre les différentes pensées de Jules, Marius, Boris, le lieutenant Rénier, Ripoll, Barboni, Merssard, Castellac, le Gazé, le Médecin, Dermoncourt et M'Bossolo. Ces douzes personnages différents vont alors se retrouver tous ensemble à lutter dans les tranchées et à essayer de survivre pendant la Guerre. Dans ce roman nous retrouvons tous les clichés de la guerre, l'horreur de la guerre, la peur de la mort, la théorie de l'homme qui se transforme en bête, le déserteur, etc. Nous pouvons aussi remarqué que ce roman est rédigé en cinq grands chapitres, marquer par le témoignage individuel de chacun des personnages du roman. La narration du roman se fait par chaque grande partie accorder à chaque personnage. De plus il n'y a pas de dialogue dans ce roman, le roman se concentre sur les pensées des personnages et sur leurs sentiments. Ce roman est caractérisé par des phrases simples et courtes, l'auteur fait dans la simplicité dans sa narration. D'autres part le roman est pauvre en effet de style, on y trouve juste quelques anaphores, métaphores, comparaisons, etc. L'auteur semble donc vouloir faire dans la simplicité pour aborder le sujet de la Première Guerre Mondiale.

Nous pouvons alors nous demandez : Comment ce roman dénonce-t-il la Guerre ?

Tout d'abord nous allons étudiez la description dans la vie des tranchées narré par les hommes. Ensuite les sentiments que les hommes ressentent durant leur quotidien puis nous allons étudiez la déshumanisation des hommes pendant la Guerre. Enfin nous allons étudiez l'allégorie de la Guerre par le cri.

Pour commencer nous allons découvrir sous quelles conditions difficiles les soldats vivent pendant la Guerre et comment se déroule les multiples assauts des ennemies auxquels ils font face.

Dès les premières pages du roman nous prenons connaissances des mauvaises conditions de vies des soldats. Le froid insupportable de hiver est l'une des premières choses que nous pouvons mentionner comme le témoigne de Marius à la page 18 "Ce froid qui fait rougir les doigts et ses corps informes qui se blottissent dans de grandes couvertures sales" ou encore quand le lieutenant Régnier mentionne sa première "nuit de froid" à la page 41. Les soldats souffrent du froid mais ils sont obligés de supporter le temps  ; qu'il fait froid, qu'il fait chaud ou qu'il pleut ils doivent continuer à se battre et prendre leur mal en patience. Quand certains ne meurent pas sous les balles ils meurent de froid. Les soldats supportent aussi la boue dû à la pluie, ils sont habituer à glisser dans la boue comme le souligne Jules à la page 16 "Glissant dans la boue", ils sont obligeaient de vivre dans la boue. Certains la détestent même cette pluie comme Barboni le fait entendre à la page 73 "J'apprends à détester la pluie. Elle se glisse partout. Je la sens couler le long de mon échine. Je la sens me geler les chairs." Ce qui nous montre que la boue peut vraiment être une ennemie à l'homme durant la guerre est la comparaison "la terre [...] prend des airs de marécage" à la page 74. De plus la boue "colle aux uniformes" à la page 74. Les vêtements des soldats sont salles, ce qui veut dire que les soldats vivent dans l’insalubrité. D'autant plus que les hommes sont obliger de supporter la mort chaque jours, ils voient des gens mourir à côté d'eux, ils sont obligeaient de les enterraient avec eux à la page 17 Jules témoigne de cela "Quelques types, çà et là, ont commencé à essayer de remettre de l'ordre. Machinalement ils ont saisi les pioches et dégagent le chemin". Les soldats ont tellement l'habitude de faire ça qu'ils le font automatiquement. Les soldats s'occupent aussi des tranchées "ils creusent" et "tassent la terre" à la page 59. Les tranchées sont les nouveaux lieux d'habitations des soldats ils sont donc obliger de s'en occupaient.

Les hommes dans les tranchées vivent des conditions catastrophiques ils sont obligeaient de subir les conditions climatiques difficiles que ce soit la nuit ou le jour et ils n'ont pour se chauffaient qu'une couverture et leurs habits. En plus ils vivent dans des conditions insalubres, dans la boue et la terre, leurs peaux et leurs vêtements sont salles. D'autres par, ils vivent dans la promiscuité les uns sur les autres avec certains cadavres en décompositions et dorment sur les tombes d'anciens camarades. Cette description dénonce l'horreur de la guerre.

Malheureusement les conditions de vie difficiles sont plus agréables que les assauts que les soldats subissent pendant la Guerre...

Le roman commence sur un Jules qui dit qu'il ressent un "sifflement" dans ses oreilles à la page 13, un sifflement du au son des obus ensuite il enchaîne sur le fait que l'assaut qu'il a vécu a du rendent tous les survivants "sourds" p 14. Ceci nous témoigne du bruit violent que les obus provoquent. A la page 32 on découvre que les hommes du lieutenant Régnier se sont fait attaquer Marcus à qualifier sa de "salve de bienvenue", car c'était le premier assaut que subissait ces soldats. Lors de cet assaut le lieutenant Régnier nous fait part de la réaction des hommes "Il y avait des corps partout sur la route et sur ses bas-côtés", "D'autres encore hurlaient à la mort", "D'autres ne bougeaient plus". Le lieutenant Régnier a vu pour la première fois l'horreur de la guerre et il en témoigner d'autant plus par la personnification

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