Une fable qui n’a rien d’une fiction, Laurent CORDONNIER
Commentaire de texte : Une fable qui n’a rien d’une fiction, Laurent CORDONNIER. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tellitrack • 30 Octobre 2012 • Commentaire de texte • 309 Mots (2 Pages) • 1 089 Vues
Une fable qui n’a rien d’une fiction
Laurent CORDONNIER
Laurent CORDONNIER, dans son livre « L’économie des Toambapiks, une fable qui n’a rien d’une fiction » imagine une île perdue dans le pacifique, l’île des Toambapiks. Un économiste prometteur est envoyé en mission pour aider au développement des Toambapiks. Ce peuple exprimait la volonté de diversifier sa consommation. Cette économie fonctionnait au départ sur le mythe d’un marché de Walras, sur le marché du travail l’offre et la demande s’équilibre et le prix réel du travail s’établit à l’égalité entre la productivité marginale du travail et l’utilité marginale des loisirs. De plus, elle fonctionne selon la loi de Say, tout ce qui est produit est vendu ou attribué.
Pour diversifier la production, l’économiste va mettre en œuvre six propositions afin de procéder au passage à une économie monétaire et concurrentielle de biens diversifiés. Pour cela il va instaurer la monnaie (l’unité monétaire étant le topik basé sur l’étalon taro) et une banque centrale. Les récoltes sont achetées par les salaires et le surplus est conservé en nature par les propriétaires, ceux-ci étaient malheureux de ne pas pouvoir bénéficier des mêmes avantages que les travailleurs, c’est-à-dire de se procurer un panier de biens diversifiés grâce à l’usage de la monnaie. C’est à partir de là que l’économie s’est effondrée sur l’île Toambapik. En effet, selon l’économiste, la solution était de vendre l’intégralité de leur production, mais les quantités ne peuvent augmenter que si les prix baissent il a donc fallu introduire la concurrence. La concurrence a bien aboutie à l’établissement d’un prix commun pour tous les échanges, mais les propriétaires ne réalisaient plus aucun profits car on ne peut jamais vendre plus que ce que l’on a dépensé. Ensuite il proposa de baisser les salaires, mais toutes ces initiatives ont abouti à des échecs.
L’économie sera sauvée par la loi de Kalecki.
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