Corpus page 113 du livre de Français nouveau programme édition Nathan
Commentaire de texte : Corpus page 113 du livre de Français nouveau programme édition Nathan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar orbite • 5 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 305 Mots (2 Pages) • 701 Vues
Ce corpus contient quatre textes poétiques : « tant que mes yeux pourront larmes épandre » fut écrit par Louise Labé en 1555 dans son recueil intitulé « œuvre », parlant de la perte d’un être cher. Le second texte, « impromptu », composé par Alfred de Musset en 1850 exprime la définition de l’art poétique. « Une charogne » paru sept ans après les « Poésies Nouvelles » est une description de la laideur, transfiguré par Baudelaire en beauté. Yves de Bonnefoy, auteur du XXe siècle sténographie « Rue traversière ».
« Tant que mes yeux pourront larmes épandre » fut publié durant le courant de la pléiade, d’où le respect de règles strictes, on parle alors de poème a « forme libre ». En effet, on peut retrouver la formation d’un sonnet : deux quatrains, deux tercets, ainsi que des vers décasyllabiques. Les autres poèmes sont quant à eux des poèmes plus « libres ». Pour « impromptu » et « Charogne », il n’y a pas de formation particulière et des vers plurisyllabiques. Cependant ils la versification à « Rue Traversière » qui, est une œuvre en prose. Tout ceci témoigne des différentes mentalités des époques grâce à une certaine flexibilité laissé au poète au fur et à mesure du temps.
Labé et de Musset parlent de sujet dit « nobles » : amour et règle de la poésie, alors que Baudelaire et de Bonnefoy parlent respectivement d’un sujet choquant et laid et d’élément du quotidien. Il y a également une divergence du langage : la langage plus naturel de « Rue traversière » fait contraste aux autre textes. En effet Cette transgression des sujets et d’utilisation de lexique prosaïque commença avec Victor Hugo qui revendiqua la liberté de création des poètes mais resta tout de même soutenu tout au long du XIXe siècle.
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