Corpus Melancholia, Une Charogne, Les Deux Amis, Je n'ai plus que les Os
Cours : Corpus Melancholia, Une Charogne, Les Deux Amis, Je n'ai plus que les Os. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dorian Bessiere • 28 Avril 2017 • Cours • 1 092 Mots (5 Pages) • 1 385 Vues
A toutes les époques, les auteurs utilisent la poésie pour exprimer .
"Melancholia" de Victor Hugo et "Une Charogne" de Charles Baudelaire datent tous deux du XIXème siècle, époque du romantisme et du réalisme. Dans son poème, Hugo s’inspire fortement du réalisme en décrivant la réalité de manière crue. Baudelaire quand a lui s’inspire du romantisme en prônant l'expression lyrique des sentiments, tour en utilisant des effets réalistes. La fable Les deux amis de La Fontaine date du 17ème siècle. Elle appartient donc au classicisme : période pendant laquelle les artistes prennent comme model l’honnête Homme avec un certain goût pour les règles, l’ordre et la modération. Cette époque est en opposition avec celle qui la précède, l’époque Baroque (fin 16ème, début 17ème). Le troisième texte, un sonnet de Ronsard, Je n’ai plus que les os appartient à cette période car il met en scène le mauvais goût, l’excès et utilise des hyperboles.
On peut donc se poser la question suivante : quelles sont les fonctions de la poésie selon ces quatre textes ?
Dans une première partie, nous verrons que ces poèmes sont le reflet d'une réflexion des auteurs sur la condition humaine puis qu'ils expriment des sentiments personnels et permettent aux auteurs de critiquer la société.
Dans ces quatre poèmes, la première fonction de la poésie est de d’exprimer une réflexion sur la condition de l’homme.
Dans « les deux amis » et « Je n’ai plus que les os », les deux auteurs se questionnent sur l’amitié. Lafontaine nous présente une amitié vraie, véritable faite de partage : « L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre » (v2). Il en fait l’éloge « qu’un ami véritable est une douce chose » (v26) et questionne même le lecteur pour lui faire prendre part a sa réflexion « Qui d’eux aimait le mieux, que t’en semble lecteur ? » (v 24). La vrai amitié est donc selon lui dénué d’intérêts et faite de réciprocité et d’affection. Ronsard pense également que la véritable amitié est faite d’affection et de compassion : « Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un œil triste et mouillé » (v9-10). Il pense même qu’elle est tellement forte qu’elle parvient à traverser la mort. Deux amis, même séparés par la mort se retrouveront dans l’au-delà « Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis, Je m’en vais le premier vous préparer la place » (v14-13).
Ronsard, tout comme Baudelaire dans « Une charogne » réfléchissent sur la mort et le temps qui passe. Ayant écrit son poème a l’approche se sa mort, Ronsard la voit plutôt comme une fatalité. Il l’atténue en la comparant au sommeil « en essuyant mes yeux par la mort endormis ». Ronsard essaye même de décrire la mort et décrit une charogne de manière très précise. Il pense que la mort nous attend tous et la voie aussi comme une fatalité « vous serez semblable à cette ordure » (v37), « la vermine qui vous mangera de baisers » (v45-46). Pour lui, la mort entretient le vie et rappelle que la mort détruit le beauté. La mort nous attend tous, d’où les phrases latines « Memento Mori » (souviens-toi que tu vas mourir) et « carpe diem » (cueille
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