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Corpus de textes de Victor Hugo

Dissertation : Corpus de textes de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2019  •  Dissertation  •  848 Mots (4 Pages)  •  720 Vues

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Corpus

Ce corpus, fait de trois documents, se propose d’aborder un thème essentiel du monde du travail : avec la question : quelles sont les conditions de travail des mineurs ? Nous avons trois extraits appartenant à des genres littéraires différents le premier de Victor Hugo est un poème en alexandrin « le passant, la passante », le deuxième d’Emile Zola est la première partie du chapitre 3 de Germinal qui est un roman et le troisième de Jean Gagnard est le prologue de la pièce de théâtre « au pied de Fujiyama ».

Dans le poème, pour Victor Hugo écrit à la suite d’une grève, décrit la mine comme une bataille. On retrouve le champs lexical, de la guerre : « galérien » ; « battu » ; « tué » ; « frappé d’une balle ». Les hommes voient que la mine « prospérait » sans en tirer des avantages, ils déclenchent une grève. Ils ont demandé un peu plus de salaire et moins de travail, finalement la réponse du patronat se fit par les armes « des coups de fusil ». Finalement n’est-ce pas une bataille pour survivre ? les hommes sont rabaissés tant physiquement que mentalement : « très maigre » ; « on rampe » ; « eaux noire » ; « à genoux » ; « ceux qui ne sont pas morts se relèvent ». Dans le texte de Victor Hugo on ne parle plus de patron mais de maitre ce qui nous fait penser à de l’esclavage. On retrouve un passage dans le texte : » le mineur, c’est le nègre » cet extrait nous montre bien le labeur que doit être un mineur et les tâches ingrates. Les mineurs doivent aller très profond sous terre et cela au péril de leur vie : « mon grand père est mort, tué du feu de grisou. Les mineurs sont très mal payés « chaque hotté, on me donnait un sou » ce qui est très peu pour le travail que demander d’extraire une hotte de charbon.

Dans le texte de Zola le puit de charbon est comparé à la mâchoire d’un monstre qui avale les hommes par dizaines. « Le puit avalait des hommes par bouchées de vingt et trente. Nous retrouvons des informations concernant les conditions de sécurité. Les hommes sont surexploités comme les machines poussées à bout : « - Et quand ça casse ? - Ah quand ça casse … ».

Nous comprenons tous de suite que les accidents sont fréquents et souvent mortels. Nous retrouvons dans le texte le champs lexical de la déglutition : » par bouchées » « chargement de chairs humaine » « d’un coup de gosier » ; « moins gloutonne » du puit qui est comparer à un animal mangeur d’homme.

Emile Zola, naturaliste, nous décrit très précisément les détails très réalistes du travail à la mine et des mineurs. Les ouvriers descendent dans la mine en s’empilant dans « les berlines » au risque de se blesser. Les mineurs travaillent « pieds nu » ; « la lampe à la main » donc ils avaient un équipement rudimentaire voire inexistant : pied nu, pas de protection, pas de casque, une simple lampe à la main, aucune sécurité au travail. Zola nous décrit l’ascenseur comment étant une « cage de fer « qui « montait du noir ». Le puit est comparé à un gouffre sans fin : « la cage montait du vide dans le même silence vorace ».

Dans le texte C nous pouvons retrouver le champs lexical de l’obscurité de la noirceur. « Dans le noir » ; « ça n’a jamais été clair » … Jean Cagnard

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