Question de corpus de textes de Victor Hugo

Question de corpus   

Le corpus comporte deux textes. Le premier est un extrait de la préface du Dernier jours d’un condamné rédigé par Victor Hugo et datant de 1832. En effet, il dénonce ouvertement la peine de mort et le système carcéral.  Le deuxième est un extrait du roman court Claude Gueux, paru en 1834 également composé par Victor Hugo. Dans Claude Gueux, Victor Hugo relate l’épopée du personnage éponyme, détenu à la maison centrale de Clairvaux, pour vol. Claude tue le directeur de la prison car celui-ci l’a séparé de son ami, Albin. Il est condamné à la peine capitale et, est exécuté. Le mouvement littéraire de Victor Hugo est le romantisme et plus particulièrement dans ces deux extraits du romantisme engagé.                                                                                            

Nous verrons comment la peine de mort est dénoncée dans ces deux textes.                          Dans un premier temps, nous verrons les moyens utilisés pour permettre de dénoncer la peine de mort et dans un second temps, nous verrons l’efficacité de l’extrait et la prise de conscience qui en découle.  

Les deux extraits ont le même but, dénoncer la peine de mort. Dans l’extrait du Dernier jours d’un condamné, il y a la présence de « Ceux » (l.1) qui est un pronom démonstratif. En effet dans ce texte le narrateur parle directement aux lecteurs avec les pronoms personnels « ils » (l.2) ; « Vous » (l.4). Le texte est bel et bien argumentatif. Nous remarquons également la présence de nombreuses de questions rhétoriques « A quoi bon la mort ? » (l.4) qui permettent de prendre à partie le lecteur. De plus, nous remarquons la présence de nombreuses reprises anaphoriques telles que « il » (l.2) ; « un membre » (l.2) qui font référence au banni. En revanche, dans Claude Gueux, Hugo raconte l’histoire d’un détenu, par conséquent son genre est le roman. En outre, l’argumentation nous parvient indirectement. Hugo dans ce texte utilise le lyrisme ainsi il évoque les attributs du condamné : « pâle » (l.2). Dès lors son point de vue est omniscient. En effet, il voit tout « œil fixé sur le crucifix » (l.2). Nous remarquons également, un mélange de registres liés à la situation de crise à laquelle fait face Claude Gueux. En effet, au moment où il sort de sa cellule « avec tout le lugubre cortège ordinaire de condamnés » (l.1) le registre employé est épique. En effet, il sort en héros. Le registre est tragique au moment de sa mort mais aussi pathétique à l’instant où il donne l’argent. Cette dernière « scène » inspire à la pitié et à la bonté humaine de se racheter.  

L’efficacité des deux extraits tient avant tout de la prise de conscience en fin texte. Nous remarquons vite que dans la préface, Hugo invite donc à supprimer la loi de la peine de mort à travers une formule, une clausule : « Se venger est de l’individu punir est de Dieu » (l.9). Cette dernière phrase marque bien entendu la fin de son discours mais également le début d’une lutte acharnée contre la peine de mort et celle de l'incivilité humaine. Elle marque également la prise de conscience du narrateur et celle du lecteur. Dans l’extrait de Claude Gueux, Hugo évoque la prise de conscience de

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