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Commentaire de texte Victor Hugo Le Dernier Jour d'un condamné

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Par   •  24 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  755 Mots (4 Pages)  •  931 Vues

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LE COMMENTAIRE DE TEXTE :

Le réalisme est un mouvement littéraire exclusivement fondé sur le roman. En effet, le roman réaliste représente la réalité sans filtre, en mettant en scène la société contemporaine et ses vices. Victor Hugo, auteur polymorphe, est une figure majeure de la littérature du XIXème jusqu’à nos jours. Il est aussi reconnu pour son engagement politique. Son œuvre, Le dernier jour d’un condamné, a été publiée anonymement, en 1829, dans le but de lutter contre la peine de mort. Le texte est présenté sous la forme du journal personnel d’un condamné dont on ne connaît pas le prénom. Celui-ci y décrit toutes les angoisses vécues durant les dernières semaines avant son exécution. L’extrait qui est proposé à mon étude, est le chapitre V du roman. Le prisonnier nous fait part de son incarcération à la prison de Bicêtre. Il améliore ses conditions de vie grâce à son obéissance et à quelques mots de latin adressés au concierge. Enfin, il parle de l’argot qui est pratiqué en prison. Selon l’auteur, comment peuvent réagir les hommes face à la mort d’un condamné ? Dans un premier temps nous étudierons l’attitude des geôliers puis nous montrerons dans un second temps qu’il s’agit d’un prisonnier hors du commun.

Dans cette première partie nous allons analyser l’attitude des geôliers. Tout d’abord, nous étudierons l’attitude des geôliers qui peut être désagréable et très stricte. En effet, la périphrase « des mains de fer » (l : 1) les désigne comme des personnes sans sentiment, ayant de l’autorité et pouvant même l’exercer avec rudesse, voire violence. De plus, nous observons que le comportement des gardiens est différent avec les détenus et le condamné. Nous pouvons le voir grâce à la ligne 9 et 10 « ils me confondirent avec les autres prisonniers dans une commune brutalité et n’eurent plus de ces distinctions inaccoutumées de politesse ». Ne faisant plus la distinction entre les prisonniers et le narrateur ils sont devenus impolis et moins aimables. Nous pouvons lire au vers 7 une antiphrase : « Par bonheur au bout de peu de jours, l’habitude reprit le dessus ». En utilisant le terme « habitude », Victor Hugo nous montre que les geôliers sont très souvent désagréables, malveillants, stricts, mauvais et parfois même violent envers les détenus. Enfin, il est important de relever la dernière phrase de cet extrait « Les geôliers, les guichetiers, les porte-clef- je ne leur en veux pas-causent et rient, et parlent de moi, devant moi, comme d’une chose » (l :30 ;33). La comparaison au vers 32, nous décrit certains geôliers comme des personnes qui non pas de respect pour le détenu ; au contraire ils se moquent de lui et lui porte des jugements. Ces jugements sont une humiliation pour le détenu puisque le personnel de la prison le considère comme une chose et non comme un être humain.

Nous allons ensuite étudier l’attitude des geôliers qui sont plus aimables et parfois même généreux. En effet, l’oxymore à la 6ème ligne du texte « on me traita avec une douceur qui m’était horrible » décrit les geôliers comme étant des personnes plaisants et courtois avec le détenu. Cependant, cette politesse n’est pas « sincère » selon le condamné. En effet, selon lui, « Les égards d’un guichetier sentent l’échafaud » (l :6,7). Cette

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