Commentaire de la première page du Dernier Jour d’un condamné de Victor Hugo
Commentaire de texte : Commentaire de la première page du Dernier Jour d’un condamné de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nikpop • 1 Octobre 2015 • Commentaire de texte • 779 Mots (4 Pages) • 3 358 Vues
Crime et châtiment
Travaux d’écriture
Note | Observation | Signature |
Commentaire : Vous ferez le commentaire de la première page du Dernier Jour d’un condamné de Victor Hugo
Dernier Jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo publié en 1829, qui constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort. Le roman se présente comme un journal d’un condamné à mort, qu’il écrit durant ses derniers moments. A travers ce commentaire nous allons voir quels procédés utilise Victor Hugo afin de faire une empathie avec le narrateur et nous rapprocher l’idée de la condamnation à la mort.
Suite après une première lecture nous pouvons constater qu’il s’agit d’un monologue, ce que l’on peut voir par le manque d’interlocuteurs. L’émetteur de ce monologue est le condamné a mort, l’indice de la personne est le pronom « je » qui renvoie non a l’auteur (V. Hugo) mais au narrateur (le condamné). Le condamné parle a soi-même et donc on peut parler d’un monologue intérieur.
Le lieu de la scène est la prison « Bicêtre » plus précisément une cellule. Le temps est précisé dans les premières phrases de l’extrait, « Voilà cinq semaines que j’habite dans cette pensée » donc la scène se déroule cinq semaines après son arrestation. Le récit commence in medias res c’est-à-dire le moment où l’action est déjà engagée.
Afin de nous rapprocher de la situation dans laquelle il est, le narrateur utilise des analepses pour revenir dans le passé. Il fait une comparaison entre le passé joyeux, où il était heureux, jeune et libre de penser « Mon esprit, jeune et riche », « Je pouvais penser a tous ce que je voulais, j’étais libre ». et le présent où il ne l’est pas « Maintenant je suis captif ». Le narrateur nous rapproche la souffrance physique et spirituelle qu’il ressent, « Mon corps et aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. ».Le narrateur fait donc la comparaison entre son état avant l’arrestation et celle d’après.
Il fait allusion à la lenteur douloureuse dont ses journées passent « Il me semble qu’il y a plutôt des années que des semaines » Clairement après son arrestation il perd tous ce qu’il aimait et donc souffre « Toujours glacé de sa présence toujours courbé sous son poids ».
Il n’est pas seulement prisonnier physiquement mais aussi à l’état mental. Ses pensées ne sont pas libres, mais au contraire complètement enfermés. Auparavant, « Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée » et maintenant ses pensées sont « captifs », « mon esprit est en prison dans une idée » et donc il se trouve encore plus malheureux.
Il explique après que c’est en effet l’idée de la mort qui le tient captif « Je n’ai qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort ». Il compare cette pensée à une créature horrible et infernale, « Une horrible, une sanglante, une implacable idée. ». Il continue la description de cette idée avec plusieurs comparaisons, comme celle d’une matière « Toujours courbé sous son poids » et affin de lui donner de l’importance il utilise des anaphores « Toujours seul….toujours glacé… Toujours courbé... »,
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