Corpus: La Momie de Théophile Gauthier et Les Misérables de Victor Hugo
Commentaire de texte : Corpus: La Momie de Théophile Gauthier et Les Misérables de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pauline Gilbert • 11 Février 2017 • Commentaire de texte • 430 Mots (2 Pages) • 2 078 Vues
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Dans ce corpus composé de deux textes extraits de romans, nous trouvons La Momie de Théophile Gauthier ainsi que Les Misérables de Victor Hugo. Tous deux appartiennent au registre du roman. Chaque personnage est décrit par l'auteur du roman ; ces deux personnages, bien que très différents, ont un point commun : ils sont inquiétants. Je vais alors tenter de montrer, en étudiant les comparaisons mises en œuvre dans chaque texte, que ces deux personnages sont l'un et l'autre inquiétants malgré leurs différences. Premièrement, je vais relever leurs principales différences et dans un second temps, je vais parler de leur côté inquiétant.
Dans l'extrait La Momie de Théophile Gauthier, nous remarquons que le Pharaon est, avant tout, très différent physiquement de Madame Thénardier dans Les Misérables qui est décrite ainsi : «il lui sortait de sa boche une dent», «elle avait de la barbe» ou encore «c'était l'idéal d'un fort de la halle habillé en fille». C'est ici une description très dévalorisante. Contrairement au Pharaon, qui lui, est décrit de façon méliorative avec «sa figure lisse, imberbe, aux grands traits purs», «dont les paupières s'abaissaient non plus que celles de l'épervier sacré» et «comme les pieds des dieux sur les murailles des temples». Dans le texte de Victor Hugo, le personnage de Madame Thénardier se montre, de toute évidence, très grotesque. En opposition avec le Pharaon : ce personnage inspire l'humilité.
Cependant, les deux personnages ont un grand point commun. En effet, le personnage du Pharaon est décrit avec un visage éteint, sec et figé, et semble démuni de sentiments : « aucune émotion humaine» , «avec sa pâleur morte» ou bien «son immobilité». Tout cela révèle quelque chose d’inquiétant. On retrouve cette même émotion avec Madame Thénardier. Celle-ci semble caractérisée par l'autorité ainsi que par la brutalité. Victor Hugo fait ressortir d'elle quelqu'un de très dur : «Tout tremblait au son de sa voix» et «Elle se ventait de casser une noix de son poing». L'image qu'elle renvoie d'elle est angoissante tout comme celle que renvoie le Pharaon.
En conclusion, le personnage de Madame Thénardier et celui du Pharaon sont très différents : l'un est mélioratif tandis que l'autre est péjoratif. Néanmoins, les deux sont bel et bien décrits comme inquiétants.
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