Correction Sujet Bac Corpus: Ruy Blas de Victor Hugo
Commentaires Composés : Correction Sujet Bac Corpus: Ruy Blas de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pjdesprat • 27 Avril 2015 • 1 333 Mots (6 Pages) • 1 864 Vues
Correction sujet type bac p224
Tragique : ne peut pas échapper à son destin.
Pathétique : inspire la compassion, la pitié du lecteur envers le personnage. Poignant.
Méthode :
Pour la question, être synthétique, éviter les répétitions.
«Malgré que» (le fait que) ≠ «Bien que» (+ subjonctif).
Présente des didascalie, et non «possède».
Être précis : cette scène représente la mort du personnage.
Limiter les «de plus», «à travers». Trouver les termes logiques qui correspondent. Pas de langage parlé : «on va voir cet extrait ...»
Ne pas commencer à démontrer quelque chose par la relève d’exclamatives. Ne pas séparer le fond et la forme.
Les registres présents dans ces textes.
Ruy Blas - un valet ne peut épouser une reine. Il s’empoisonne, destiné à mourir. Tragique. Jeux des acteurs (didascalies) : il se jette, tombe dans ses bras ... Contexte : amour impossible, il meurt dans les bras de la personne qu’il aime. Se suicide par amour et générosité. La reine lui dit qu’elle lui pardonne, et est tellement émue par ce qu’il a fait qu’elle le tutoie. Il lui révèle son identité. Ils utilisent beaucoup de phrases courtes et exclamatives. Pathétique.
Caligula - il est destiné à être assassiné, on le sait grâce à l’histoire du véritable Caligula. Tragique.
Il regrette le fait de ne pas avoir trouver la bonne stratégie. Il a raté sa tentative. Cependant, il ne regrette pas ses actions au niveaux morale.
Il pleure. Plein d'orgueil, il devient plus humain. Lui même se rend compte qu’il devient humain : il a peur, il éprouve de la lâcheté, il découvre ce sentiment qu’il méprisais des autres, et il est comme les autres («Quel dégoût, après avoir méprisé les autres, de se sentir de la même lâcheté dans l’âme»). Sa mort est atroce. Pathétique.
Le roi - il a une maladie, il sait qu’il va mourir. Tragique.
Il pensait que son statut le préservais de la mort, et la mort le rend ridicule. Il pense que des personnes lui répondent : ridicule. «l’écho répond avec retardement» : humour, comique. «Comme un porc qu’on égorge» : comparaison dévalorisante et burlesque. Le registre de langue, l’humour dans les dialogues des personnages : le registre est comique. Burlesque.

Notes sur les textes et auteur.
Ils représentent tous la mort du personnage principal. Leurs meurt est tragique, mais ils les registres changent tout de même.
Ruy Blas - drame romantique : refuse la distinction comique et pathétique. MAIS, ce n’est pas le cas ici.
Caligula - Camus : philosophe existentialiste. Il écrit du théâtre pour convaincre et persuader, argumenter, comme un essai. Il fait passer des idées. Pour Camus, l’existence humaine est absurde. Il pense que l’homme doit trouver un sens à sa vie, car elle est absurde et vide. Il compare l’homme à Sisyphe : faire des efforts qui ne seront jamais récompensé. Comme dans L’étranger, qui ne trouve aucun sens à sa vie.
Caligula : montre une certaine absurdité de la vie, car pour lui, Caligula est un monstre sanguinaire qui démontre que l’arbitraire est partout. Il tue tout le monde, pour montrer qu’on peut mourir à tout moment et que la vie est absurde.
Dans la deuxième partie de son oeuvre, Camus propose une solution à l’existence (La peste).
Sisyphe : condamné par les dieux à pousser un rocher en haut d’une colline. Arrivé au sommet, il retombe, et Sisyphe doit le remonter, et ce pour l'éternité.
Le roi se meurt - Ionesco : théâtre de l’absurde. Absurdité du passage : partout. Le roi pense qu’il peut être sauvé par le peuple. En pleine agonie du roi, les personnages réagissent de façon absurde : méprisante, compassion, réalité concrète (médecin) : chaque personnage joue un rôle bien différent, chacun a sa vision des choses, et suit sa propre logique, pas de partage, d’échanges. Dialogues de sourds. Exemple : La cantatrice chauve (pièce de Ionesco). Jeux de mots, comparaisons, métaphores. Absurde dans le théâtre de l’absurde : communication : juxtaposition de répliques, sans vraiment de sens et sans liens entre elles.

Commentaire composé - Extrait de Caligula :
Règle d’or : se demander ce qu’on sait sur l’auteur. Voir la situation du texte (début - milieu - fin), le situer dans son époque (se passe quand par rapport à l’époque de l’écriture ?), et identifier un mouvement littéraire par rapport à l’époque.
[Monologue : deux types :
- Désarroi d’un personnage, crise. (Caligula). - Délibération : faire un choix.]
Axes possibles à choisir :
I - Un personnage face à lui-même.
II
...