Commentaire «l'enfant anonyme» de Tahar Ben Jelloun
Commentaire de texte : Commentaire «l'enfant anonyme» de Tahar Ben Jelloun. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fanita • 16 Février 2023 • Commentaire de texte • 350 Mots (2 Pages) • 388 Vues
Commentaire «l'enfant anonyme» de Tahar Ben Jelloun
«L'enfant anonyme est» est un poème extrait de l'Insu du souvenir écrit par Tahar Ben Jelloun en 1980. Ce poème parle d'un enfant pauvre et fragile qui rêve de beaucoup de choses mais, vivant sous une dictature, il est tué par les Forces de l'Ordre. Alors comment l'auteur montre-il la puissance et la violence des Forces de l'Ordre dans ce poème ? Tout d'abord, nous analyserons comment l'auteur montre la faiblesse et la fragilité de l'enfant grâce au registre pathétique, ensuite nous étudierons l'importance de l'utilisation du registre tragique, et pour finir nous verrons comment la puissance du gouvernement dictatoriale est mise en avant dans ce poème.
Pour commencer, l'auteur montre la faiblesse et la fragilité de l'enfant en utilisant le registre pathétique.
Pour cela il fait de sa cible un enfant pauvre et sans défenses pour que le lecteur soit touché et ai pitié de lui. Il nous le rappelle en le répétant plusieurs fois (ligne 1 et 47) et en le mettant dans le titre ( l'enfant anonyme).
Il met aussi en scène ses rêves enfantins dans les strophes 3 et 4 avec des images puériles comme «je serais capitaine» (ligne 14), «ma mère sera reine» (ligne 22) ou encore «ma petite sœur [...] des cerises» (ligne 23-24).
Pour ajouter à cela, l'auteur utilise le champs lexical de l'enfance avec des mots comme «l'école» (ligne 11) ou «camarades» (ligne 37) et décrit son comportement infantile dans les trois premiers vers de la strophe 2 «il se prenait […] pour rire».
Enfin, il utilise beaucoup le champs lexical de la petitesse, de la faiblesse et de la fragilité en employant des termes tel que «frêles» (ligne 4), «petit corps» et «peu» (ligne 41), «léger» (ligne 42). La métaphore «perdu dans de grandes savates» accentue cet effet de petitesse et donc d'un enfants fragile ce qui secrète encore plus de compassion de la part du lecteur.
L'auteur utilise donc bien le registre pathétique en mettant en scène un pauvre enfant faible et sans défense pour lequel on ressent de l'affection, de la compassion et de la pitié.
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