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Commentaire composé tristes tropiques

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Par   •  27 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  848 Mots (4 Pages)  •  3 243 Vues

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Français : Commentaire composé

Les texte que nous étudions intitulé « La fin des voyages » est un extrait du livre Tristes Tropiques écrit en  1955 après un voyage ethnographique au Brésil. Dans cet extrait,  Claude Lévi-Strauss oppose ce qu’on devrait attendre des voyages à ce qu’il en est en réalité. Cet extrait est un texte argumentatif à tonalité polémique.

Dès lors, nous pouvons  nous demander de quelle manière Claude Lévi-Strauss exprime  ce qu’il ressent.

Dans un premier temps, nous étudierons le contenu polémique du texte, puis nous verrons comment il exprime sa mélancolie.

Dès la première phrase, l’auteur lance la polémique par  des mots mis en apostrophe « voyages, coffrets magiques aux promesses rêveuses » suivie de l’accusation de ne plus faire rêver de façon permanente. De plus par l’utilisation du pronom personnel « vous », il interpelle directement les voyages comme il le ferait avec un interlocuteur. En cela il personnifie les voyages.

Nous retrouvons une nouvelle fois  ce procédé à la fin du deuxième paragraphe où il s’adresse directement aux « voyages » en les apostrophant. Il utilise à nouveau le pronom personnel « vous »pour établir de la distance et accentuer leur responsabilité, et par la même celle des hommes. Pour mieux choquer, il va mettre en opposition  les mots « ordures » et « visage ». Il formule ainsi  d’une accusation au travers du mot « ordure » qui montre tout le mépris que lui inspire cette société.

S’ajoute à cela le fait que Lévi-Strauss constate cette situation dans tous les pays tropicaux. Au travers d’une énumération il va montrer qu’il s’agit d’une perte historique car quelle que soit la destinations choisie, tous les pays sont défigurés par le tourisme mis en place par la société occidentale . Il renforce cette énumération par l’anaphore en commençant chaque description par le pronom relatif « où ».  Il cite alors le bétonnage à outrance en Indonésie «  …. »,en  formulant  une exagération par l’hyperbole « noyées de béton », puis il s’attaque à ce qui transforme l’Asie en la dépossédant de son charme au point de la comparer à « une zone maladive ». Il dénonce ensuite le sous développement de l’Afrique pour  les population autochtones, et enfin  il  s’insurge  contre les méfaits du tourisme et du commerce sur  les pays de l’Amérique du Sud, plus précisément  au travers de la déforestation  de l ‘Amazonie ………….Il termine cette énumération  par une question qui prend plus la forme d’une affirmation amère que d’une interpellation qui nous renvoie à notre responsabilité .

Après nous avoir interpellé sur  un ton polémique, Claude Lévy Strauss va laisser parler  la mélancolie qu’il ressent.

Lévy Straus n’est pas seulement en colère, il éprouve aussi beaucoup de de dégoût et de mépris   devant ce qu’il juge comme irréversible.  

Par l’utilisation des temps , le futur pour le verbe dans  la phrase « vous ne livrez plus vos trésors intacts », et du présent avec le verbe « troubler », l’auteur montre qu’il sait que les voyages n’offrent  et  n’offriront plus le dépaysement  par la découverte de nouvelles contrées avec leur civilisations authentiques, mais au contraire des lieux aux civilisations uniformisées, dégradés par le tourisme de masse et la monoculture.

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