Commentaire Candide texte 3
Commentaire de texte : Commentaire Candide texte 3. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oceanecvn2907 • 17 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 908 Mots (4 Pages) • 545 Vues
COMMENTAIRE :CHAPITRE III : CANDIDE, LA GUERRE
INTRODUCTION :
I- LA DESCRIPTION DE LA GUERRE OU LE THÉÂTRE DE LA GUERRE
a- Le regard de Candide
Voltaire utilise un point de vue optimiste sur le guerre à la L.1 « Rien n’étais si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées » en énumérant des adjectifs mélioratifs.
Nous remarquons une vision enterrement d’une personne naïf, celle de Candide qui est encore empreigné par la philosophie de Pangloss.
Nous retrouvons aussi une énumération d’instruments de musique à la L.2 « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, le canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. » mais nous pouvons relever un intrus qui est « le canon ». Candide confond les sons des instruments et le bruit tonitruant des canons.
Voltaire utilise également le point de vue interne, c’est à dire que le lecteur voit bien à travers le regard d’un personnage naïf. Tout au long de la description de la scène de guerre, Voltaire à recours à son arme favorite, l’ironie.
b- L’ironie omniprésente
Nous retrouvons une ironie omniprésente tout d’abord dans l’expression « neuf à dix mille coquins, qui infectaient […], deux termes péjoratifs font sourire le lecteur, « coquin » et « infectaient » également dans l’expression « dans le meilleur des mondes » qui est une antiphrase.
A la L.8, l’expression « boucherie héroïque » désigne un oxymore qui fait sourire et réfléchir le lecteur.
Le texte remet en cause l’héroïsme des soldats considérés comme des « héros » à la L. 14 à 15 pour avoir participé à la guerre, pour avoir tué.
L’ironie est aussi présente à travers l’utilisation de ces mots « harmonie et enfer » à la L.2 à 3, deux termes s’opposent donc c’est une antithèse.
c- Candide héro ou anti-héro
Candide est le personnage éponyme, dans ce passage , il a deux comportements différents. Tous d’abord nous avons vu un personnage naïf, émerveillé par la guerre et tout à coup il prend conscience que sa vie est en danger.
A la L.8 « […] se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. » , les personnage principal n’a pas l’attitude d’un héro. Cette citation indique que Candide éprouve de la peur. De même à la L.7 « Candide, qui tremblait comme un philosophe », la comparaison rappelle le manque d’héroïsme de Candide par l’emploi du terme « tremblait ».
Enfin à la L.18 « Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village », confirme bien que Candide a davantage l ‘attitude d’un lâche qui s’enfuit pour sauver « sa peau » et ne porte pas secours à ceux qui agonisent.
II- LE RÉQUISITOIRE DE LA GUERRE OU LA DÉNONCIATION DE LA GUERRE
a- Le décor sombre de la guerre
Voltaire fait une description réaliste de la guerre afin de dénoncer le mal qui fait ravage aussi bien parmi les soldats que les civils. Nous retrouvons un champ lexical de la guerre : canon, mousqueterie, ballonnets, camps soldats.…
Le décor est insoutenable. Le deuxième paragraphe nous offre une vision encore plus réaliste que le premier. Si le premier paragraphe mettait en scène que les soldats, le deuxième paragraphe amplifie la violence de la guerre qui ne concerne plus uniquement aux soldats mais touche aussi la population, les civils, on cite : « vieillards », « femmes », « filles », « enfants » . La guerre n’épargne personnes. L’horreur est mis en évidence dans le deuxième paragraphe, on peut relever le champ lexical de la violence, qui indique les actions commissent par les soldats : « criblés de coup », « égorgées », « à demi-brûlées », « des cervelles […] rependues » . Cette scène horrible fait naître chez le lecteur un sentiment d’indignation et de pitié. Nous avons des registres pathétiques, réalistes, tragiques, dramatiques….
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