Ce qui est là, incendies, Wajdimouawad
Dissertation : Ce qui est là, incendies, Wajdimouawad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julesbc • 17 Décembre 2017 • Dissertation • 603 Mots (3 Pages) • 1 159 Vues
Lecture Analytique n°2
1.Ce qui est là
Incendies, Wajdi Mouawad
Problématique: Comment cette scène lyrique devient-elle annonciatrice d’une tragédie à venir?
I. Une scène d’amour lyrique
1.L’expression de l’émotion amoureuse
- La tirade est destinée au seul Wahab dont le nom revient sans cesse dans la bouche de Nawal (5 fois). Le secret de Nawal est du côté de l’intimité amoureuse.
- C’est un amour fusionnel qui fait perdre à Nawal la notion du temps.
2.Un amour en lien avec les éléments de la nature
- L’état émotionnel de Nawal prend la dimension de l’univers qui l’entoure, comme une brise de vent au début jusqu'à un océan qui éclate
- C’est un amour tel que les mots sont impuissants à en rendre compte
-Ce sont donc les images poétiques qui prennent le relais « pour que les arbres l'entendent, pour que la nuit l'entendent, pour que la lune les étoiles l'entendent »
Transition: Mais Nawal est obligée de nommer ce qui lui arrive, la révélation du secret est aussi le
déclencheur de la tragédie
II.Une scène qui annonce la tragédie à venir
1.Un aveu difficile et paradoxal
On remarque un paradoxe entre la nécessité de parler et celle de se taire.
-L’aveu est difficile, entrecoupé de silences, retardé jusqu’à la fin. « J'ai un enfant dans mon ventre, Wahab! Mon ventre est plein de toi »
-Nawal demande à Wahab de se taire comme si elle craignait d’être interrompue.
-Le dilemme se traduit par une série d’antithèses « c'est magnifique et horrible » ; « c'est un gouffre et comme la liberté aux oiseaux sauvages »
2.Qui va causer la perte du couple
- Parler peut provoquer la mort, comme si la parole était dotée d’un pouvoir magique . « Et il n'y a plus de mots ! » « s'il te plaît, laisse le silence »
- Nawal se projette dans le temps de la séparation d’avec Wahab, elle situe son amour dans un passé révolu comme si tout avait déjà eu lieu. « Je ne pourrai plus rien te demander » ; « je serai à jamais incomplète ».
-Les éléments de la nature deviennent des forces cataclysmiques. « océan qui éclate » ; « brûlure » « le vent ! »
Ccl. Bilan:
La tension entre la nécessité le secret de l’aveu et confère à la scène une dimension
tragique, par la crainte d’un destin hostile et implacable. Mais la détresse devant
...