Caractères, Jean de la Bruyère
Fiche de lecture : Caractères, Jean de la Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar am55 • 4 Mars 2020 • Fiche de lecture • 683 Mots (3 Pages) • 549 Vues
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Français : Fiche de révision
séquence : Parcours imagination et pensée au XVIe siècle et L'art de la critique au XVIIe siècle
texte 1 : Extrait des Caractères de Jean de la Bruyère
Introduction :
- Jean de la bruyère : 1645/1696
- précepteur du jeune duc de Bourbon
- s'inspire de l'auteur grec Théophraste
- œuvre moraliste, traits comique et satirique
- texte tiré du livre 11 « de l'homme »
- dialogue, connsultation du dieu Esculape ( médecine) par Irène (femme hypocondriaque)
Problématique : Comment La Bruyère se moque t-il de ses personnages et comment la dimension satirique renvoie t-elle au XVIIe s ?
- l1 à 8 : discours indirect
- 1ere phrase : présentation des persos et de la situation
- utilisation du présent qui produit un effet de resserrement dans le temps et de vitesse → rend le texte plus vivant
- persos non décrit
- lecteur transporté dans un temple grec dès la première ligne ( Grèce antique→ Epidaure, Esculape, temple )
- Irène= imperatrice de Bizance
- « à grand frais » et cette reference renvoie à la richesse et le haut rang de cette femme
- mention des lunettes (l8) : anachronisme qui annonce aux contemporains de L.B que I n'est autre que Mme de Montespan ( maitresse de Louis 14)
- « tous ses maux » : thème de la consultation/ montre que ceux-ci vont s'accumuler
à partir de la ligne 2 :
- jeu de q-r entre les 2 persos
- bcp de verbe introducteur de parole → dialogue entre I et E début : discours indirect ( l2 à 8)
- puis discours direct (l9 jusqu’à la fin)
- la ponctuation « ; » et « : » indique changement de locuteur au fil du texte→ parataxe : absence remarquable et voulue de mots de liaisons entre des phrases) accentue dans tout le texte le jeu de q-r
- signe d'épuisement d'I : « recrue de fatigue » :hyperbole ( l.2)/insomnies(l.5)/en surpoids (l.5)/indigestion (l.8)/faiblesse générale « langueur »(l.9 et 10) : accumulation des maux
- vitesse et mort
- tous ces maux prépare le lecteur à une accumulation puis une gradation sur le thème de la maladie qui débouche sur celui de la vieillesse et de la mort
- évolution entre « ma vue s'affaiblit » et « je m'affaiblit » → accumulation qui fait écho à l'accumulation de q
- « je ne suis ni si forte ni si saine que j'ai été » : double négation/ note sombre du constat du vieillissement
- le mode de vie d'I est désastreux :
- nourriture trop abondante (surpoids l.5)
- déjeuner beaucoup trop lourd
- dort trop la journée (l.5)
- boit trop
- manque d'exercice
- implicite : I se déplace ae une chaise à porteur
- L.B ne dévoile pas explicitement les faits mais sollicite la compréhension du lecteur qui déduit les réponse d'E
- critique du mode de vie à la cours : c'est la paresse qui règne
- insistance sur la divinité d'E à travers la dénomination « fils d’Apollon » et la désignation par l'exp « l'oracle »(l.4 et 7)→ parole infaillible
- contraste comique avec les rep d'E qui révèle du bon sens : « ma vue s'affaiblit… prenez des lunettes » sont des truisme
- aucun terme médical n'est utilisé
- I est déçu
- les rep d'esc s'opp par leurs simplicité aux attentes d'I
- « toute cette science que les hommes publient » « rare et mystérieux » reflette pour cette dame le secret médical qu'elle aimerai trouver chez ce dieu
- consultation inutile
- seul remède : la mort (l.10 et 11)→ aberrant pour un médecin
- satire de la médecine → Molière : Le Malade imaginaire
- ironie mais rappelle le destin des mortels à I mais aussi aux lecteurs
- comique de répétition, jeu de q-r → le lecteur devine à l'avance ce que rep E
- décalage entre anxiété d'I et calme absolu de E
- la vieillesse est un mal inévitable
- absurdité du voyage et de la plainte
- antithèse entre abréger et long (l.15) met en valeur cette absurdité
- voyage qui ne fait qu 'accentuer sa fatigue et la rapproche de + en + de la mort
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