Baudelaire et la modernité
Fiche : Baudelaire et la modernité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arthur Dilly • 26 Février 2022 • Fiche • 1 591 Mots (7 Pages) • 668 Vues
Exposé: Baudelaire et la modernité:
introduction:
Charles Baudelaire est un auteur majeur de la littérature française considéré comme le précurseur de la modernité poétique. Le rôle traditionnel du poète c’est de chanter la beauté immortelle de la femme. Mais Baudelaire lui lors de son recueil «Les Fleurs du Mal » montre un poète tiraillé entre le spleen et l’idéal, le mal et le bien, la laideur et la beauté. Les principaux poètes modernes de la moitié du XIXe siècle sont Arthur Rimbaud Baudelaire et Gauthier. La modernité est un concept désignant l’idée d'agir en conformité avec son temps et non plus en fonction de valeurs.
Problématique : En quoi Charles Baudelaire met-il en place un effet de modernité au sein de son recueil « Les Fleurs du Mal » tout en cassant les codes de la poésie classique ?
Plan :
Baudelaire, héritier de la tradition
• Une forme qui emprunte au classicisme.
• Un héritage du romantisme
• Une influence provisoire du Parnasse
Mais aussi le peintre de la modernité
• Des thèmes nouveaux (La ville, les gueux…) « A une passante », allégorie de la modernité
• Le détournement et la provocation : le beau est toujours bizarre
• L’assouplissement de la forme qui aboutira au poème en prose après Fleurs du mal.
I) Baudelaire, héritier de la tradition :
A) Une forme qui emprunte au classicisme.
Si nous comptons la quantité des sonnets nous pouvons découvrir que Baude-laire écrit en tout 66 sonnets, plus d’un tiers des poèmes dans « Les Fleurs du Mal ».
Il détourne certaines formes classiques tels que le sonnet où il n’utilise pas des rimes traditionnelles comme par exemple «À une passante ». Dans la plupart de ses sonnets, Baudelaire fait usage d’alexandrin pour chaque vers, à savoir dans chaque vers, il y a 12 syllabes, pour certains poèmes qui ne sont pas sous une forme du sonnet, Baudelaire les écrit également en alexandrin. L’alexandrin est un symbole de la poésie classique étant donné que c’est un genre du «mètre le plus employé en poésie française depuis le Classicisme », cela signifie que nous ne pouvons pas définir Baudelaire classique à travers la forme d’alexandrin. En ce qui concerne les rimes dans les autres poèmes en français chez Baudelaire, nous trouvons en parallèle ses caractères classiques
B) Un héritage du romantisme :
Opposé au classicisme, le romantisme privilégie le sentiment à la raison et explore des thèmes comme le rêve, le fantastique, le mystère ou encore la mort. Il évoque sa vision du monde, les sentiments que cela lui inspire; il ne représente plus l'homme comme un être parfait mais comme l'incarnation du Mal (cf. "Au lecteur" préface des Fleurs du Mal).
C’est également dans le « spleen » que Baudelaire va faire preuve de romantisme, car il va laisser ces sentiments prendre le déçu, comme la mélancolie, le morbide (le poète évoque ses angoisses).
Mais Baudelaire a fini par remettre en question le romantisme traditionnel et s’est tourner vers le symbolisme.
C) Une influence provisoire du Parnasse:
Le Parnasse, ou mouvement parnassien, est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Le mouvement parnassien apparaît en réaction au lyrisme subjectif et sentimental du romantisme. En fait le Parnasse c'est "l'art pour l'art".
C'est un mouvement en opposition au romantisme. En plus clair l'auteur ne dénonce rien et insère des mythes dans ces poèmes.
Baudelaire, lui, ne dénonce rien et utilise la Mythologie dans certains de ces poèmes.
Baudelaire, malgré tout est conscient des excès, et par là-même, des fai-blesses du Romantisme.
Il trouve, dans la poésie du Parnasse et dans ses prises de position, des arguments et des valeurs dans lesquelles il peut se reconnaître. Cette vi-sion de l’art d’un point de vue uniquement esthétique se précise dans son poème « L’Art ».
Le Romantisme, au XIXe, s’oppose au Classicisme du XVIIe siècle, le Par-nasse libère l’art de toute prétention à changer le monde. La célèbre formule de Théophile Gautier, faire de
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