Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Spleen et Idéal », « L'albatros » (1857)
Dissertation : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Spleen et Idéal », « L'albatros » (1857). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jsaladin • 12 Mars 2022 • Dissertation • 998 Mots (4 Pages) • 715 Vues
C. Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Spleen et Idéal », « L'albatros » (1857)
→ Dégage la structure du poème (strophe, vers, rimes)
4 quatrains en alexandrins (vers noble pour évoquer la majesté de l’oiseau et du poète). Rimes croisées.
→ Donne un titre pour chaque strophe.
- Les albatros, jouets des marins
- Les albatros au sol
- L’albatros, sujet de cruautés et de moqueries
- Analogie du poète à l’albatros
→ A la simple lecture de ce poème donne les caractéristiques de l'albatros (lieu de vie, caractère et aspect physique)
Vit au-dessus des mers (strophe 1), ont de grandes ailes (vers 2, 7 et 16), a un caractère nonchalant (« indolent ») et passif (« qui suivent »). Majestueux dans les airs (strophes 1 et 4) / maladroit à terre (strophes 2 et 3).
→ Pourquoi le titre est au singulier alors qu'ensuite le terme est au pluriel dans les strophes 1 et 2 ?
Il s’agit de représenter l’albatros en tant que symbole, figure allégorique du poète.
→ Observe la structure grammaticale (longueur des phrases et types de phrase) des strophes 1, 2 et 3. Comment peux-tu interpréter ces éléments ?
Une phrase par strophe dans les strophes 1 et 2 : rythme ample et lent.
Strophe 3 : 3 phrases 🡪 accélération du rythme, accentuée par la ponctuation (3 phrases exclamatives).
De +, passage d’un passé d’habitude (itératif) à un présent de vérité générale : un tableau vivant est décrit sous nos yeux.
→ Quelles sont les expressions qui caractérisent l'oiseau lorsqu'il vole ? Analyse-les (métaphore, personnification, périphrase...)
« ces rois de l’azur » : périphrase 🡪 majesté des albatros
« vastes oiseaux des mers » : périphrase 🡪 immensité
« indolents compagnons de voyage » : personnification, qui prépare l’analogie finale.
« voyageur ailé » : personnification élogieuse qui prépare le glissement de la figure de l’oiseau à celle du poète.
→ Quelles sont les expressions qui caractérisent l'oiseau lorsqu'il est à terre ? Analyse-les.
Vers 7 : personnification 🡪 image pathétique des oiseaux
Vers 8 : comparaison de leurs ailes à des avirons. Comparaison surprenante, les avirons servant à progresser et non à freiner, comme c’est le cas ici (« traîner à côté d’eux »).
Champ lexical de la faiblesse : « laissent », « traîner », « déposés », « indolents », « piteusement », … : des êtres affaiblis, impuissants et victimes
Des qualificatifs dépréciatifs : « gauche et veule », « comique et laid » : portrait dépréciatif au niveau de l’apparence comme du tempérament.
« l’infirme qui volait » : périphrase + oxymore : un être inférieur sur terre mais capable de voler 🡪 un être extraordinaire.
→ Observe les sonorités (allitérations et assonances) dans les strophes 1, 2 et 3. Quel sens pourrais-tu leur donner ?
Strophe 1 : allitération en [v] = mime vol des oiseaux
[s] = imite le bruit des ailes en vol
Assonance en [a] et [an] = son ouvert, qui met en valeur la grandeur des oiseaux
Strophe 2 : allitération en [l] = insiste sur la grandeur des ailes, majestueuses dans les airs mais obstacles au sol
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