BILAN DE LA POLITIQUE DE PARIS SUR L'ENVIRONNEMENT

BILAN DE LA POLITIQUE DE PARIS SUR L’ENVIRONNEMENT

B: Le ministère de l’écologie, qui a été renommé Ministère de la Transition Écologique et solidaire depuis 2017 est en charge de la question environnementale au sein de notre pays.

Depuis le 16 juillet 2019, c’est Élisabeth Borne qui en est la ministre suite à la démission de l’ancien ministre Nicolas Hulot (qui avait refusé le poste sous la présidence de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande). Après lui, c’est François de Rugy qui ne restera que 10 mois, contre 14 pour Nicolas Hulot. Ce dernier a mis en garde à propos des « petits pas » faits par le gouvernement actuel qui ne seraient pas suffisants pour faire face à la tragédie climatique.

Pour ce qui est de Paris, en vue des prochaines élections municipales, Anne Hidalgo maire de Paris issue du PS vante son bilan en matière environnementale. Ces élections se dérouleront le 15 mars prochain pour le premier tour et le 22 mars 2020 pour le second. À savoir que sa mandature était fortement axée sur l’écologie et le climat.

M: Sur le site de la Mairie de Paris, la capitale est présentée comme « carrefour des préoccupations citoyennes et nationales et consciente des enjeux environnementaux », s’étant d’ailleurs engagée très tôt dans la lutte contre le changement climatique.

Paris est même qualifiée de « leader » dans la lutte contre le changement climatique. Pour contextualiser notre cas, la France est responsable à hauteur de 1 à 2% des émissions de gaz à effet de serre contre 17 et 20% pour la Chine et les États-Unis.

Le 9 juillet 2018, Hidalgo déclarait l'état d'urgence climatique, rejoignant ainsi le Royaume-Uni, le Canada, mais aussi New York, Sydney, ou encore Barcelone. De plus, elle annonçait la création d'une « Académie du climat » pour sensibiliser et former les jeunes Parisiens.

Z : « Etat d'urgence climatique » signifie que l'on reconnaît l'urgence, que l'on s'engage vers la neutralité carbone sur la base d'un plan d'actions et que l'on favorise l'action citoyenne.

Ces initiatives s'inscrivent dans une politique entamée dès 2004 avec le premier plan climat parisien, et intensifiée par l'équipe en place à partir de son élection en 2014 à la mairie de Paris.

Sur la question de la réduction automobile dans la capitale, Anne Hidalgo a rappelé la mise en place d'une « Zone à Faible Émission » (ZFE) dès 2015, qui s'est élargie depuis le 1er juillet aux vignettes Crit'Air , et l'interdiction à venir des véhicules diesel d'ici 2024, avant celle des véhicules à essence en 2030.

En octobre 2017, elle avait signé une déclaration aux côtés de maires de grandes villes comme Los Angeles, Mexico ou encore Londres, s’engageant à acheter des bus propres et tendre vers le « zéro émission » d'ici 2030, pour lutter contre le changement climatique.

D’après une enquête réalisée par Greenpeace, association environnementale, Paris serait la ville française la plus engagée dans la période 2014-19 contre la pollution de l’air due aux transports, même si elle n’est pas classée comme exemplaire mais en « bonne voie ».

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