Axe d'analyse de la pension Vauquer
Commentaire d'oeuvre : Axe d'analyse de la pension Vauquer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azerty7373 • 19 Mai 2020 • Commentaire d'oeuvre • 459 Mots (2 Pages) • 494 Vues
Nous proposerons donc de montrer le réalisme de cette description, en montrant l'effet de réalisme recherché, puis le caractère vivant de cette description.
On peut voir dés le début un narrateur omniscient, qui s'adresse à la deuxième personne du pluriel et qui donne son avis. C'est un guide qui prend la main du lecteur,et qui lui fait visiter les lieux qu'il connaît parfaitement. L'usage du "vous" implique encore plus le lecteur dans la description. Cette description est dés le début prise par des commentaires négatifs, avec des négations exclusives, ainsi que des adjectifs mis au compte de supériorité, qui montre bien le réalisme exprimé par le narrateur.
La prétérition du narrateur dans la phrase "Il faudrait en faire une description qui retarderait trop notre histoire" témoigne du fait que le narrateur ne veut montrer que la vérité, mais que celle-ci est trop détaillée pour être décrite, il décrit quand même ce lieu, ce qui consolide le lien entre le narrateur et le lecteur, et crée un lien de confiance. Il permet en outre de rendre encore plus de crédibilité à sa description, et renforce les émotions ressenties par le lecteur.
Ce réalisme est aussi marqué par l'abondance des adjectifs péjoratifs qui sont utilisés pour d'ordinaire décrire des personnes, mais qui ici sont utilisés sur des meubles, méthode qui permet d'associer les habitants de la pension Vauquer aux meubles des pièces : ils sont aussi pourris que leurs meubles. Cette technique montre bien un réalisme dans la description de Balzac, qui montre sa théorie des milieux une fois de plus.
Nous pouvons aussi ressentir le caractère vivant de cette description, à travers la sollicitation des sens.
Celle ci est rythmée notamment par l'abondance des adjectifs négatifs qui forme un sentiment de dégoût chez le lecteurs, sentiment qui est renforcé par l'allitération en "ice", qui laisse évidemment ressentir une forme de dégoût. Notre goût est sollicité, mais le narrateur fait aussi appel à la vision, quand dés le début il utilise le mot "voire", qui nous fait comprendre qu'on ne peut comprendre la pension Vauquer sans l'avoir vue. En effet cet effet de réel donne à voir,à sentir mais aussi à ressentir des émotions. En effet, la description au présent de description doublée d'une valeur de vérité générale témoigne bien de l'authenticité et du vrai dans cette description, qui nous pousse donc à ressentir des émotions fortes envers la précarité de la vie dans cette pension. De plus si l'on se prête bien au jeu de description du narrateur, l'ambiance sombre et insalubre peut attirer de la peur, laissant penser que ce lieu clôt et peu éclairé pourrait être une prison dans laquelle les pensionnaires vivent comm bon leur semblent.
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