Description De La Pension De Madame Vauquer dans le roman Le père Goriot d'Honoré de Balzac
Mémoires Gratuits : Description De La Pension De Madame Vauquer dans le roman Le père Goriot d'Honoré de Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolo.moumou • 23 Juin 2012 • 1 166 Mots (5 Pages) • 2 625 Vues
Balzac nous fait part de la description de la pension à Mme Vauquer. C'est une pension de famille situé à Paris en 1819.
Le roman s'ouvre sur la description détaillée et statique de la pension Vauquer et il enchaîne par la description dynamique des personnages.
Nous avons Mme Vauquer au saut du lit. Pour Balzac, il s'agit de montrer le personnage et les lieux où il vit. Le décor a été modelé par le personnage et le décor agit sur ce personnage : c'est une interaction entre le décor et le personnage. Aussi, on va assister à la physiognomonie : le rapport entre physique et caractère.
I ) LE PORTRAIT PHYSIQUE ET LE CARACTERE : REALISME ET IRONIE
Balzac va faire un portrait critique de Mme Vauquer : il utilise l'ironie
A ) Traits de caractère
1°) Coquetterie et vanité
Vauquer a des faux cheveux (l.5-6).
Elle est « attifée » (l.5). Elle n'a pas eu le temps de bien placer sa perruque.
De même, elle a « un bonnet de tulle » (l.5). C'est une dentelle pas coûteuse.
2°) Laisser - aller
Elle marche en traînassant ses pantoufles (l.6).
Cela lui donne une certaine mollesse s'opposant à la vivacité du chat.
« les pantoufles grimacées » (l.6). Ces vieilles pantoufles soulignent l'avarie du personnage.
Au début, on a une vision globale : « bonnet » (l.5), pantoufle (l.6).
Tout le portrait est fait par petites touches : ce personnage est un personnage négatif dans le roman.
3°) Embonpoint du personnage
l.8 : « les mains potelées », « sa personne dodue »
l.9 : « son corsage trop plein »
l.16-17 : « l'embonpoint », « grassouillette »
Balzac veut nous montrer que Vauquer s'engraisse sur ces pensionnaires : elle mène une vie sédentaire.
Il insiste sur cette mauvaise graisse car elle est apparemment malade : points négatifs.
l.16-17 : « son embonpoint blafard »
L'univers où elle vit est malsain.
4°) Comparaison avec des animaux
l.8 : « un nez à bec de perroquet » : elle est bavarde et répète mécaniquement les mêmes choses non intéressantes.
l.9 : « un rat d'église » : cela évoque les lieux malpropres, un animal répugnant. Cela a donc une connotation négative et péjorative sur le décor où elle vit.
Ensuite, on découvre en elle l'hypocrisie : « l'oil vitreux » (l.24).
l.24-25 : elle a « l'air innocent d'une entremetteuse ».
l.26-27 : on a une allusion à Cadoudal et à Pichegru : « à livrer Georges ou Pichegru ». ces derniers ont comploté contre Napoléon 1er et furent arrêtés en 1804. Balzac était monarchiste comme eux et étaient donc comme Bonaparte. Cela nous montre le comble de la trahison qu'à Vauquer. Balzac annonce aussi un terme qui sera développe ultérieurement : ce sera la dénonciation du bagnard Vautrin par Michonneau.
l.28-29 : « les pensionnaires qui la croit sans fortune ». C'est dernier se trompe, elle a donc de l'argent et fait la comédie pour se faire passer pour pauvre.
B ) Propos rapportés des personnages
1°) Mme Vauquer
l.24 : « les femmes qui ont eu des malheurs ». C'est écrit en italique car c'est ainsi que Vauquer se fait passer. Cela suggère des problèmes financiers ou sentimentaux.
Mme Vauquer représente un type à toute une catégorie d'individus. A travers un individu, Balzac montre une catégorie sociale ou psychologique.
Toute la fin du texte va faire parler Vauquer.
l.32-33 : « ne lui aurait laissé les yeux que pour pleurer »
Tout le passage est au style indirect libre, ainsi on voit mieux la façon dont il s'exprime.
Avant qu'elle n'ait parlé à quelqu'un,
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