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Avec le développement des sociétés civiles, ONG et réseaux sociaux, le pouvoir appartient-il aux politiques ?

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Par   •  4 Juillet 2018  •  Dissertation  •  1 326 Mots (6 Pages)  •  1 687 Vues

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Sujet 1: Avec le développement des sociétés civiles, ONG et réseaux sociaux, le pouvoir appartient-il aux politiques ?

Traditionnellement, le pouvoir a toujours été l’affaire des hommes politiques. Ainsi, ils ont la latitude de conduire la destinée du peuple dans la mesure où ils en ont l’autorité. Cependant, aujourd’hui, ce confort semble leur échapper du fait des sociétés civiles, des ONG et des réseaux sociaux. Dès lors, il convient de se demander si avec le développement des sociétés civiles, des ONG et des réseaux sociaux, le pouvoir appartient aux politiques. Pour cerner cette problématique, essayons d’abord de comprendre et d’expliquer pourquoi le pouvoir appartient aux politiques. On pourra, alors et ensuite, s’apercevoir que la montée des organisations de la société civile et des réseaux sociaux, constitue également un pouvoir. Mais, au-delà, il convient d’admettre que ces deux entités se partage le pouvoir.

Le pouvoir appartient effectivement aux hommes politiques tant dans le fond que dans la forme.

Au niveau du fond, ce sont les hommes politiques qui ont toujours le pouvoir. En effet, ce sont eux qui dirigent l’exécutif, le législatif et le judiciaire, même si ce dernier reste discutable compte tenu de sa nature. Ainsi, ils ont en charge l’élaboration des lois et le pouvoir de légiférer sur les textes même qui donnent naissance et vie aux organisations de la société civile tout comme ils règlementent les réseaux sociaux. Ce faisant, le politique a un droit de regard sur et dans les activités de ces différents acteurs fut-ils nationaux ou étrangers. De plus, l’organisation du pouvoir et du système politique est tel qu’il lui permet d’assurer et d’assumer sa souveraineté. Ce qui lui permet, en outre, de s’auto-évaluer et par la même occasion de limiter les abus de pouvoirs. C’est tout l’intérêt des institutions comme par exemple l’Autorité pour la Bonne Gouvernance, en Côte d’Ivoire. Bref, les politiques sont conscients du rôle qui est le leur et l’assument en toute responsabilité.

De même, sur la forme, cette affirmation reste valide. Cela se justifie par le fait que le politique intervient dans la gestion quotidienne de la vie de la société. Ainsi, toutes les politiques sont organisées et structurées autour de sa pensée. C’est dans ce sens que les députés, hommes politique pour la quasi-totalité, sont à certaines occasions envoyés vers les populations pour les sensibiliser sur certaines lois ou autres missions étatiques. En outre, l’encrage démocratique et l’imprégnation aux questions et problématiques contemporaines, permettent très souvent aux gouvernants de créer des ministères spécialement pour prendre en compte ces préoccupations. En la matière, l’existence de ministères tels que ceux de l’Environnement, des Droits  de l’Homme entre autres sont des preuves saisissantes. Il faut noter que ces ministères sont gérés, le plus souvent, par des hommes politiques.

De ce qui précède, l’omniprésence du politique aux niveaux de la gestion de la société est avérée. Cela procède du fait qu’il a le pouvoir. Pourtant, à observer bien les choses, il se dégage à l’évidence que les sociétés civiles, ONG et réseaux sociaux constituent un pouvoir.

Il faut le dire, les sociétés civiles, ONG et réseaux sociaux représentent aujourd’hui un véritable contre-pouvoir car ces nouveaux acteurs ont un pouvoir de décision et d’évaluateur des gouvernants.

Ces acteurs de la vie sociale peuvent, en effet, influer sur les décisions d’un gouvernement. Face aux démocraties bancales et aux dictatures masquées, ils apparaissent, auprès des organismes internationaux et multinationales comme des interlocuteurs crédibles et fiables. Détenteurs et maîtres de la finance mondiale, ces puissants organismes ont de plus en plus recours à l’opinion des organisations de la société civile avant tout projet d’investissement dans les États. De cette manière, l’avis des ONG et sociétés civiles domine celui de l’État et par-delà conditionne l’intervention des organismes internationaux. À cela s’ajoute l’activisme sur les réseaux sociaux, initiative de personnes isolées, qui finit par attirer l’attention et l’assentiment de la communauté internationale sur certains faits sociaux interne à certains pays ou parfois d’envergure plus grande. Cela amène communauté internationale à prendre position pour la plupart des cas en faveur de ces activistes et ainsi infléchir celle des gouvernants. C’est l’exemple du début de la révolution 2.0 (deux point zéro) qui a eu lieu en 2010 en Tunisie et qui par ricochet a fini par entrainé ce qu’il a été convenu d’appeler le « Printemps Arabe ». D’où  la puissance de réseaux sociaux et des organisations de la société civile.

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