Au jardin / Léon Dierx
Commentaire de texte : Au jardin / Léon Dierx. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ilan2693 • 17 Avril 2022 • Commentaire de texte • 690 Mots (3 Pages) • 2 009 Vues
Léon Dierx est un poète parnassien qui dans ses derniers recueils s’écarte de prôner par le parnasse pour célébrer des émotions tristes et douces, mais de la contemplation d’une nature harmonieuse et sensible.
Publié en 1879 dans le recueil « Les Amants » ce poème annonce le symbolisme. En quoi la sensation de l’Idéal (thème baudelairien) est représentée dans ce poème ?
Vers 1 : Dans le premier vers Dierx commence par personnifier les plantes en leur donnant un cœur qui palpite.
Vers 2 : Dans le deuxième vers il décrit des femmes assises nonchalantes à cote de ces fleurs (rimes suivies féminines plantes/indolentes).
Vers 3 : Et dans le vers qui suit il fait correspondre les femmes et les fleurs
en décrivant les robes des femmes qui fleurissent. Il y a une confusion entre les robes et les fleurs.
Et le poète va filer cette comparaison entre les deux tout au long du poème.
Vers 4 : Ensuite il y a une blanche harmonie qui éclaire l’herbe (symbole de la pureté/idéal). (Rimes suivies masculines floraisons/gazon)
Vers 5,6,7,8,9,10,11,12 : Dans les vers suivants Léon Dierx décrit le paysage et les occupants du jardin avec notamment un énumération d’objets portés par les femmes et la parties du corps où ils sont portés. Il parle ensuite du ciel et des étoiles qui sont décrits comme quelque chose d’idéal (l’inspiration est développée par l’idéal).
Il continue de décrire le paysage du jardin en personnifiant le jet d’eau de la vasque en lui donnant un murmure qui est une caractéristique humaine (murmure revient au silence et donne un effet de calme à ce lieu). Le jet est décrit comme retombant en brouillard sur la vasque ce qui accentue le côté mystérieux de ce jardin idéal. (rimes suivies et alternance féminines/masculines vagues/bagues doigts/autrefois voiles/étoiles discret/dirait)
Vers 13,14 : Le poète continue sa description du jardin en accentuant cette fois ci l’isolation de celui ci avec « arrêtant les rumeurs de la ville au passage » ce qui montre que le jardin est isolé du bruit extérieur et avec « les arbres agrandis rapprochent leur feuillage » ce qui montre le côté fermé et isolé du jardin. (rimes suivie féminine passage/feuillage)
Vers 15,16 : Cette isolation sonore et spatiale permet de recueillir l’écho de la mer « au fond d’un golfe où fut jadis un port » ce qui est très apaisant et cela renforce la symbolique de l’idéal. (rimes suivies masculines s’endort/port).
Vers 17,18,19,20,21 : Léon Dierx revient sur la description des femmes et surtout de leurs parties du corps (cette description idéales donne un effet de blason envers les femmes dans ce poème) avec « elles ont alangui leurs regards et leurs poses » « et qui fait sur leurs seins qu’il gonfle par moment » (Dans ce vers les propositions saccade la phrase et met en place des syncopes dans le poème).
Les femmes décrites sont au repos « alangui » « poses » rêves ».
Il y a aussi une allusion au silence divin (vers 18) et au doux frémissement (vers 20) qui fait référence au calme qui règne dans le jardin.
(rimes suivies alternance masculines/féminines poses/choses moment/frémissement tendre/descendre).
Vers 22,23,24,25,26 : à partir du vers 22 Léon Dierx fait référence au parfum de ce jardin avec notamment le champs lexical du sens olfactif avec « souffles » « respirant » « air » « exhalent » « parfums » et il fait l’éloge de ces parfums notamment ceux des fleurs qui sont idéales comme à l’image du jardin. Il parle aussi de l’âme des fleurs et de ce parfum en le répétant 3 fois (vers 24,25,26) celui ci peut être « jeune » ou « perdues » ce qui peut faire référence aux femmes qu’il compare aux fleurs tout au long du poème et donc à l’idéal du jardin.
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