Anthologie Poétique les poèmes Saturniens
Dissertation : Anthologie Poétique les poèmes Saturniens. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Panda78 • 10 Janvier 2016 • Dissertation • 2 442 Mots (10 Pages) • 3 125 Vues
MONTSERRAT Trécy
TISSIER Laura
2nd1
Anthologie poétique
Les femmes dans les
Poèmes Saturniens
de Paul Verlaine
[pic 1]
Emile VERNON
1872-1919
Table des matières
I-Préface
II-Melancholia
-Résignation
-Mon rêve familier
-A une femme
III-Caprices
-Femme et chatte
-Une grande Dame
-Un dahlia
I-Préface
Dans le recueil de poésie « poèmes Saturnien » écrit par Paul Verlaine en 1866 on y trouve plusieurs thèmes réccurents qui amène au vécu de Verlaine. Parmi ceux la nous avons choisi le thème de la femme qui à beaucoup de sens dans chacun des poèmes de Verlaine. Dans chaque poème la femme à une identité et un sens différent mais elle ont toute un lien avec l’auteur.
Dans le premier poème, « Résignation », c’est une relation platonique que le poète cherche à conserver avec la femme cité dedans malgré le désir et l’amour passionnel qu’il connait avec elle, il résiste à la tentation.
Dans le deuxième «Mon rêve familier », la femme est une rencontre impossible pour Verlaine, un rêve qui lui fais oublier ses soucis, elle à le rôle de femme-mère. Dans le troisième, « Une femme » C’est une femme douce et consolante qui rend nostalgique Verlaine et insiste sur sa solitude et sa peine. Dans « Femme et Chatte », la femme est comparée à un chat et montre la femme perfide qui ce cache derrière leur beauté envoutante. Dans le suivant, «Une Grande Dame », la femme est idéalisé et inspire l’auteur puis dans le dernier poème, « un Dahlia », la femme est une figure de protection pour l’auteur, une femme mère.
Les belles femmes ont souvent été vues par Verlaine comme des idoles inaccessibles et froides et leur beauté l'a souvent irrité. Il avait une préférence pour les courtisanes massives, les "dahlias", ces fleurs sans parfum, sans fard, naturelles. Mais les rapports de Verlaine avec l'amour et la femme ont toujours été très ambigus, souvent provocants, violents.
Les illustrations ont été choisi en fonction de leur pertinance avec les poèmes, nous avons cherché à représenter le mieux les femmes décritent dans les poème. Les poèmes on été classé dans l’ordre de l’édition des poèmes Saturniens et par ordre de section.
A une femme
À vous ces vers, de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
De par votre âme, pure et toute bonne, à vous
Ces vers du fond de ma détresse violente.
C’est qu’hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N’a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Se multipliant comme un cortège de loups
Et se pendant après mon sort qu’il ensanglante.
Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien
Que le gémissement premier du premier homme
Chassé d’Éden n’est qu’une églogue au prix du mien !
Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
Des hirondelles sur un ciel d’après-midi,
— Chère, — par un beau jour de septembre attiédi.
Dans ce poème la femme est représentée de manière idyllique, l’auteur la présente comme un être joyeux, il exprime le bien-être qu’elle lui procure de par son âme pure et bonne. Alors que celui-ci est plongé dans une détresse violente, la femme est une source d’apaisement pour lui et ses cauchemars malgré qu’elle ait aussi des soucis qu’il évoque comme légers en les comparants à des hirondelles. Le premier quatrain et le dernier tercet décrivant la femme, la destinataire de ce poème, embrassent les deux strophes médianes qui présentent cet autoportrait hideux de l'auteur comme une sorte de protection bienfaisante à ses malheurs.
La femme est la muse de l’auteur, c’est elle qui l’inspire. Elle est donc décrite comme un être gracieux, doux, sincère et romantique qui présente certes des soucis mais qui marquent eux aussi la prédiction de quelque chose de bon. Elle présente dans le poème un contraste flagrant avec l’auteur qui s’y décrit comme un être torturé, rempli de cauchemar qui recherche la présence de cette femme qui pourrait lui apporter tout cet apaisement et le consoler de ses maux, mais c’est une rencontre impossible qui reste pour l’auteur une souffrance supplémentaire. La femme est le personnage principal de l’œuvre, c’est elle qui vient éclaircir le tableau de par sa simple présence.
[pic 2]
http://www.grandspeintres.com/renoir/tableau.php?tableau=samary&id_peintre=3
Cette œuvre qui ce nomme "Portrait de Jeanne Samary", est une huile sur toile peinte en 1877 par l'artiste peintre Pierre-Auguste Renoir, elle est exposée au musée Musée Pouchkine, à Moscou, et appartient au mouvement Impressionniste. Elle représente une femme comédienne du 19ème siècle, Jeanne Samary. Cette peinture pourrait représenter la femme dont Verlaine aurait pu s’inspirer pour écrire son poème : elle est gracieuse, calme et sereine ; on peut aussi percevoir un air consolateur et de grands yeux avec un regard qui lui donne un air romantique, comme le décrit Verlaine : « De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux ».
Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? — Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore,
...