Analyse patient dément déambulant
Commentaire de texte : Analyse patient dément déambulant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emilie24370 • 26 Septembre 2022 • Commentaire de texte • 4 310 Mots (18 Pages) • 294 Vues
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Table des matières
1. Lieu et présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant 2
2. Remarques et questionnements 3
3. Difficultés, points à approfondir, réajustements envisagés 4
4. Analyse : recherche de connaissances appropriées, propositions d’hypothèses 4
4.1. La fin de vie c’est quoi ? 4
4.2. Comment reconnaitre une personne en fin de vie ? 5
4.3. Les soins palliatifs 6
4.4. La prise en charge de l’entourage 7
4.4.1. Le concept d’accompagnement 8
4.5. Nos droits sur la fin de vie 8
4.5.1. Loi Leonetti 8
4.5.2. Directives anticipées 9
4.5.3. Personne de confiance 9
5. Conclusion 10
Bibliographie 10
Lieu et présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant
J’effectue actuellement mon stage du semestre 3 en service de Soins de Suite et de Réadaptation et Médecine gériatrique pour une durée de 10 semaines. Le service se compose de 22 lits, avec des chambres doubles et des chambres simples. Dans ce service hospitalier, les patients arrivent des urgences. Ils arrivent dans un premier temps pour un problème aigu qui est traité et stabilisé aux urgences, ils sont ensuite transférés en médecine gériatrique puis en SSR. Les principales causes d’hospitalisations sont un MADD (maintien à domicile difficile), une AEG (altération de l’état général), des chutes avec fracture ou non, des problèmes physiologiques aigus (pneumologique, cardiaque, …). Le devenir des patients sont soit un retour à domicile ou EHPAD, ou bien, si le retour à domicile s’avère compromis une demande d’institutionnalisation est faite.
La situation que je vais décrire c’est déroulé sur plusieurs vacations, il s’agit d’une situation de fin de vie, mais une vacation en particulier m’a questionné et m’a permis de confirmer mon choix d’analyse.
Il s’agit de Mme R, une patiente âgée de 83 ans, arrivée dans le service le 6 octobre au soir pour désaturation à 68% AA (air ambiant), qui a été transporté par le SMUR depuis son EHPAD jusqu’au urgences de l’hôpital. Cette patiente est arrivée avec une VVP fonctionnelle, 8L d’O2 avec les lunettes, une escarre sacrée soignée par un VAC depuis plusieurs mois.
Lors du recueil de données, nous avons appris que Mme R est atteinte d’une dégénérescence du cervelet : elle comprend mais reste non communicante. La prise en soins était donc compliquée. La prise en soins initiale consisté à stabiliser Mme R sur le côté pneumologique afin qu’elle puisse retourner dans son EHPAD. Pour cela une antibiothérapie a été mise en place ainsi que plusieurs traitements pour soulager ses douleurs et son anxiété. Après plusieurs jours, l’état général de la patiente ne s’améliorait pas notamment sur le plan algique et anxieux. De plus l’efficacité de l’antibiothérapie a été vérifier une semaine après l’entrée par un bilan sanguin prescrit par le médecin du service, un bilan sanguin qui a montré l’inefficacité du traitement antibiotique. L’équipe soignante, aides-soignantes et infirmières, ont transmis au médecin que la patiente était très anxieuse, crispée et douloureuse à la mobilisation.
A partir de ces résultats d’analyse, de l’état général de Mme R et des transmissions de l’équipe soignante, le médecin a choisi de passer la prise en soins de Mme R en prise en soins palliative. A la suite de cette décision, trois prescriptions de pousse seringue électrique ont été mise en place avec HYPNOVEL, SCOPOLAMINE et MORPHINE. Ces trois PSE ont permis à Mme R d’être apaisée, confortable et détendue.
Il est a noté que lorsque nous avons informé la famille de la patiente (son mari et ses deux enfants) que son état général se dégradait, elle s’est trouvée très présente à ses côtés jusqu’à la fin. Nous avons pu échanger avec eux, à leur demande, afin de les écouter, les rassurer et de répondre à leurs questions. Nous avons eu un rôle important pour les accompagner durant l’hospitalisation et jusqu’au décès de la patiente, le 16 octobre.
Remarques et questionnements
Cette situation de fin de vie m’a énormément fait peur dans un premier temps puis je me suis posée beaucoup de questions. La première question que j’ai posé à l’équipe a été : “Mais comment vous savez vous que Mme R va mourir ? Que c’est la fin pour elle ? “. Comment on doit faire ? Qu’est-ce qu’on est censé dire à la famille ?
Les soins palliatifs est-ce que ça veut vraiment dire fin de vie ? Mais au final c’est quoi la prise en soin palliative ?
C’est un sujet complexe, la mort, la fin de vie, alors comment moi étudiante pour l’instant et diplômée plus tard, vais-je pouvoir accompagner des gens dans cette épreuve.
Difficultés, points à approfondir, réajustements envisagés
Ma principale difficulté lors de cette situation a été le manque de connaissances sur les soins palliatifs, de confort, sur la fin de vie en général. Ensuite, la famille s’est très vite dirigée vers le bureau de soins afin que nous puissions répondre à leurs questions. A ce moment-là, je me suis sentie en difficulté. Comment répondre à cette famille, attristée, attentive aux moindres mots que nous allions prononcés et avide de savoir comment aller se dérouler les prochains jours.
Analyse : recherche de connaissances appropriées, propositions d’hypothèses
Mon analyse va donc porter sur ce que l’on appelle la fin de vie d’une personne. De la prise en soin initiale jusqu’au décès, en passant par les soins palliatifs et sans oublier l’entourage du patient.
La fin de vie c’est quoi ?
Dans un premier temps, il me semble important de donner une définition de la fin de vie.
D’après le Ministère des solidarités et de la santé, la définition de la fin de vie c’est : “Elle désigne les derniers moments de vie d’une personne arrivant en phase avancée ou terminale d’une affection/ maladie grave et incurable.”
Le site des Soins Palliatifs donne une autre définition : “La fin de vie peut être définie comme les derniers instants d’une personne gravement malade, atteinte d’une maladie grave et incurable, dont le pronostic vital est engagé. Les circonstances qui amènent le corps médical à qualifier un patient en fin de vie peuvent se définir de différentes manières (Une dégénérescence fonctionnelle graduelle ou constante, une période de grand dysfonctionnement qui peut ou non s’empirer, une réduction irrégulière et imprévisible des capacités cognitives à cause de troubles ou de maladie grave et évolutive qui ne sont pas immédiatement visibles ou détectables ou une résignation progressive accentuée par le déclin fonctionnel)”.
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