Analyse le Grand Cahier

La guerre est une plaie infecte qui gangrène l'humanité. La perte de valeurs associée aux temps de conflit est un fléau qui a inspirés de nombreux auteurs à travers les époque. L'écrivaine, poétesse, romancière et dramaturge suisse, Agota Kristof, a vécu la guerre la plus grande partie de son existence. Elle narre ses traumatismes dans le premier tome de sa Trilogie: Le Grand Cahier1. Parue en 1986, ce roman aborde l'histoire de jumeaux qui tentent de survivre dans un pays en conflit. Parmi les thèmes présentés, la perte d'humanité et la cruauté sont omniprésent dans l'œuvre. Cependant, dans le chapitre intitulé Le Cordonnier, un des personnages démontre que la gentillesse est possible en temps de guerre. Notamment en faisant preuve de compassion envers des personnes démunis, et en était généreux avec ceux-ci.

Tout d'abord, les deux jumeaux apprennent la signification de la gentillesse au travers de leurs expérience avec le cordonnier. Ils sont auparavant froids et sans compassion pour nul autre qu'eux même. Cependant, malgré leurs difficultés, le cordonnier leurs a offert de bon grâce les souliers qu'il a lui même confectionnée. Cet acte de gentillesse a tout d'abord surpris les jumeaux, qui

La bonté que ressent le fabriquant de chaussure envers les jumeaux est altruiste, puisque cela ne lui rapporte absolument rien. En effet, en constatant leurs situation, le cordonnier s'est exclamé: '' La Sorcière, c'est votre grand-mère? Pauvres petits! Et vous êtes venus de chez elle jusqu'ici avec ces souliers-là!'' La métonymie utilisé pour désigner la grand mère des jumeaux a une connotation négative, et l'artisan semble les prendre en pitié à cause des circonstance dans lesquels ils vivent. Dans la déclaration du cordonnier, le personnage semble immédiatement ressentir une compassion et une charité sans aucun pensée égoïste. Cela est appuyé par le ''pauvre petit'' qu'il utilise pour désigner les jumeaux. Le mot ''petit'' est encore une fois une métonymie pour les qualifier. La gentillesse du cordonnier est donc unique parmi les personnage pour sa qualité altruiste, sans aucun signe d'égotisme ou d'indifférence. Il n'y a également rien de hautain par rapport à sa compassion pour les jumeaux. Il semble simplement constater une situation injuste. Ce sentiment est si étranger aux garçons qu'il ne semblaient pas le comprendre au début. Jusqu'ici, les jumeaux n'ont vécus qu'indifférence et égoïsme de la part de leurs entourage. Également, son attitude contraste vivement avec celle des autres personnages qui entourent les deux enfants. Ceux-ci n'hésitent pas à le spécifier lorsque leurs grand-mère les accuse d'avoir volé le cadeau que leurs a offert le cordonnier: '' Tout le monde n'est pas aussi avare que vous, Grand-Mère.'' En somme, le cordonnier a ressentie de la compassion pour les deux jumeaux qu'il a jugé démunis. Il a également agis envers ce sentiment en leurs offrant un cadeau. Cependant, nonobstant le fait que les jumeaux soient égoïstes et sans considération pour autrui, le geste du cordonnier les a tout de même touché. Après tout, leurs éducation ne leurs a pas donné les conditions propices pour accueillir dans leurs cœurs les sentiments

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