Analyse linéaire : Cahiers de Douai, Le Mal
Fiche : Analyse linéaire : Cahiers de Douai, Le Mal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar miniaz_25 • 24 Avril 2024 • Fiche • 367 Mots (2 Pages) • 244 Vues
Analyse linéaire : Cahiers de Douai, Le Mal, Rimbaud
Introduction :
Le XIX ème siège est celui des Révolutions. Lors de ce siècle, le mouvement littéraire du symbolisme voit naître des auteurs comme Arthur Rimbaud, auteur inclassable de la littérature française. Jeune homme flamboyant, il mène une vie de bohème, accompagné de Paul Verlaine, autre poète de l’époque. Poète, voyageur, bohémien, le jeune homme vivra mille vies avant d’aller se perdre dans le désert du Sahara. C’est à l’âge de seize ans qu’il rédige les vingt-deux poèmes qui formeront Les Cahiers de Douai et qui ne seront publié qu’en 1919. Le texte étudié est un poème des Cahiers de Douai qui s’intitule “Le Mal”. Celui-ci figure dans la première partie du recueil.
[Lecture]
Le jeune Rimbaud dénonce les horreurs de la guerre engagée par Napoléon III contre la Prusse. Pour le poète, ce conflit représente le “Mal” incarné par le roi (ou l’empereur) qui déclenche cette guerre sans se préoccuper des soldats qui combattent au péril de leur vie. Mais au-delà de cette figure politique le “Mal” c’est Dieu lui-même qui permet de telles atrocités et s’en réjouit. Antimilitariste, ce sonnet est l’un des plus antichrétiens de Rimbaud. On se demandera alors comment Arthur Rimbaud, jeune poète révolté contre l’ordre établi, condamne-t-il la guerre et ceux qui en sont responsables ?
M1 : La peinture effrayante de la guerre
M2 : Une adresse à la nature personnifiée
M3 : La condamnation de l’église
Bilan du 1er mouvement :
Un tableau violent et déstabilisant de la guerre
Une critique du pouvoir, indifférent aux innombrables morts qui perdent toute humanité
Bilan du 2ème mouvement :
Une pause lyrique dans un poème engagé
Une célébration de la nature et de la vie
Bilan du 3ème mouvement :
Un double reproche adressé à l'Église : indifférence au malheur et cupidité
L’indignation du poète devant le pouvoir que l'Église exerce sur la population accablée de malheur
Conclusion :
En définitif, le poète compose un sonnet en alexandrins mais il n’en respecte pas toutes les règles. Il s’émancipe de ce modèle. Rimbaud exprime à travers ce poème “Le Mal” sa rage d’adolescent face au pouvoir et à l'Église, responsables de la guerre dont ils tirent profit.
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