Analyse du Reve, de Sigmund Freud

                D’après « sur le rêve » de Sigmund Freud

L’objet d’étude est ici le rêve, avec comme but une analyse précise. Dans ce livre, Freud déprend tout au long de son écrit une surestimation romantique ou mystique qui ferrait du rêve le lieu de quelques ascensions de l’âme vers l’inconnu en tant que limite entre le conscient et l’inconscient. Mais l’auteur n’entend pas nous donner autre chose que le que les lois de l’inconscient dans leur extension la plus générale. Le rêve se définît comme une idée plus ou moins chimérique de l’imagination sans fondement c’est à dire une idée au caractère utopique, abstraite.

Dans les temps que l’on peut nommer de pré-scientifique, lorsque les Hommes se souvenaient de leurs voyages imaginaires, ceux-ci les qualifiaient d’informations ou du moins de fragments d’informations soit bienveillantes ou hostiles de puissances supérieures comme les dieux ou les démons. Mais avec l’éclosion du mode de penser scientifique, tout cette mythologie utopique a laissé place à la psychologie ; et de nos jours, il ne reste, parmi les gens cultivés qu’une minorité d’individus qui doutent que le rêve soit un phénomène psychique propre au rêveur. L’hypothèse mythologique se trouve alors rejetée et il est aujourd’hui devenu « nécessaire » de donner au rêve un sens et une explication :

Sa relation avec la vie réelle, sa dépendance a des stimulus perçus pendant d’état de sommeil, les nombreuses particularités de son contenu qui heurtent la pensée

éveillée (…)

Au premier plan de cet intérêt se trouve donc la question de sa signification qui enferme d’après Freud un « double sens », qui repose dans un premier temps sur la signification psychologique du rêve et sur une éventuelle fonction biologique; puis dans un second temps se demande si un rêve est interprétable, si son contenu possède toujours un sens.

Différentes directions s’offrent a nous :

La première qui fut a de nombreuses reprises tentée d’être approfondie par plusieurs philosophes. Par exemple par B.Shubert qui supposerait que le rêve libèrerait l’esprit de l’emprise de la nature extérieur et qu’il détacherait l’âme du sensoriel. D’autres penseurs ne vont pas aussi loin mais maintiennent l’idée que les rêves découlent d’incitations faisant parti de l’ensemble du conscient et de l’inconscient et présentant des extériorisations dont pendant le jour le libre déploiement des idées revenant dans le rêve a des fantaisies oniriques.

Un grand nombre d’observateurs s’accordent a dire que la vie onirique présente des facultés a produire des opérations hors du commun, par exemple dans certains domaine comme celui de la mémoire.

En contraste avec cette position, des auteurs médicaux soutiennent un point de vue qui n’accorde aucune importance psychique au rêve, mais une importance sensorielle. Selon eux, les rêves seraient du a des stimulus corporels et sensoriels qui atteindrait le dormeur de l’extérieur. Le rêve ne posséderait alors aucune cohérence.

L’opinion populaire lui, tient a la croyance qui veut qu’un rêve possède un sens qui celui-ci se rapporte a une éventuelle annonce de l’avenir, et qu’un quelconque procédé d’interprétation pourrait permettre de donner un sens a cette vie onirique, souvent confuse et énigmatique.  

...