Analyse de texte stances du mariage /Philippe Desportes

Nina PAPILLON VIOLLET                                                                7 novembre 2021

STANCES DU MARIAGE

Le texte étudié s’appelle « Stances du mariage », qui est un poème écrit par Philippe Desportes au milieu du 16ème siècle.

Le thème de ce poème est le mariage. Philippe Desportes considère qu’il n’y a rien de pire sur terre que le mariage et émet un avis négatif sur tous les types de femmes. En conclusion, il indique même qu’il préfèrerait être mort que de se marier.

« Stances du mariage » sont composées de 6 stances de 6 vers, de 12 pieds chacun. Le poème datant du 16ème siècle, il comporte de nombreuses fautes d’orthographe, par exemple « de toutes les fureurs dont nous sommes pressez » et des formes de vieux français « vous espousez » ou « asseurez-vous ».

Dans la première stance, Philippe Desportes introduit sa vision du mariage, en indiquant que la loi du mariage est pire que tous les fléaux que les hommes connaissent, que ce soient l’orage ou les meurtres, la faim ou la pauvreté.

Dans la deuxième stance, l’auteur aborde le thème qu’il va développer dans les 4 stances au cœur du poème, à savoir l’étude des différents types de femmes en se mettant à la place du mari. Il commence par la femme riche, qui rendra son mari soumis.

Dans la troisième stance, l’auteur décrit au contraire le cas de la femme pauvre. La pauvreté cause beaucoup de soucis et de malheurs au mari, génère le mépris et au final gâche la vie entière.

Dans la quatrième stance, Philippe Desportes évoque la femme belle, qui sera toujours regardée et désirée par les autres. Son mari sera ainsi malheureux et jaloux car sa femme sera toujours convoitée. L’auteur fait ici référence à la mythologie grecque avec le rocher de Sisyphe.

Dans la cinquième stance, l’auteur aborde le cas de la femme laide, dont l’esprit sera alors également mauvais et qui transformera la maison en prison pour son mari. Si l’homme cherche à se divertir avec une femme belle, celle-ci l’ennuiera également rapidement.

La dernière stance est la conclusion. Philippe Desportes souhaite à ses ennemis de se marier, ce qu’il considère comme un supplice et de son côté, préfère mourir que de se marier « aimant mieux épouser un tombeau qu’une femme ».

Je trouve que Philippe Desportes est misogyne, il critique les femmes et ses avis sont infondés. J’imagine qu’il n’a jamais été marié, compte tenu de sa vision du mariage, mais a dû subir un traumatisme pour avoir une telle opinion des femmes.

LE MAL MARIE

Le second texte étudié est le « Mal Marié », de Jean de la Fontaine et constitue la seconde fable du Livre VII. Cette fable a été écrite en 1678, soit 17 ans avant la mort de Jean de la Fontaine.

Le thème de cette fable est également le mariage. Jean de la Fontaine est contre le mariage, considérant qu’il ne pourra pas trouver de femme belle avec une belle âme. Il indique qu’il ne connaît aucun mariage qui se soit bien passé et pour lequel le mari ne regrette pas l’union. Il en donne d’ailleurs la preuve avec une histoire qu’il raconte et qui montre combien la femme était querelleuse et jamais satisfaite et critiquait tout le monde.

La fable du « Mal marié » est un récit de fiction, qui comporte 48 vers, comptant un nombre de pieds variable, avec une introduction donnant la position de l’auteur sur le mariage, une fable (ou une histoire) et sa conclusion.

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