A une passante, Baudelaire, Les fleurs du mal

EL 2                          A une passante, Baudelaire, Les fleurs du mal

Introduction : Je vais vous présenter l'étude liéaire du poème A une passante de Charles Baudelaire qui est issu du recueil Les Fleurs du Mal paru en 1857.

Baudelaire est un poète moderne qui écrit sur de nombreux sujets encore tabou à l'époque. Lorsque le recueil paru Baudelaire est condamné pour « outrage à la morale publique ». Le poème « A une passante » est répertorié dans la section « tableaux paririsiens », l'oeuvre que nous allons étudier relate l'apparition fugace d'une femme que le poète trouve séduisante et qui se distingue instantanément de la foule.

La problématique que nous allons pourvoir nous poser va être : Comment le poète transforme le fait d'avoir aperçu cette jeune femme en une rencontre amoureuse ?

On apperçoit donc cinq mouvement se dégager dans ce sonnet.

1er mouvment : Le poète situe l'action, il décrit l'environnement

     - L'AQ « assourdissante » et le verbe « hurlait » laissent supposer un cadre bruyant.

     -CCL « autour de moi » qui montre qu'il observe ce qu'il se passe autour de lui.

     -Verbe « boire » montre qu'il est statique, on peut imaginer qu'il est posé quelque part et il observe.

2ème mouvement : description d'une femme qui retient son attention

     -« une femme passa » phrase minimale, passa=passante. Verbe passer au passé simple permet de décririe l'action du premier plan+insistance sur sur caractère fugace.

     -AQ « longue,mince » montre une description, sa silhouette longue et mince.

     -Diérèse sur AQ « majestu/euse » qui accentue l'impression positive du poète sur elle rime avec « fastu/euse » pour renforcer cette idée.

     -Métaphore « sa jambe se statue » la femme apparaît comme une divinité.

Dans ce mouvement le poète présente au lecteur la femme qui a attiré son regard, une demesure apparaît car il continue brièvement sa description sur le quatrain suivant.

3ème mouvement : Développement de l'impression ressentie

     -Utilisation du pronom « moi je » qui montre qu'il exprime ce qu'il ressent.

     -Donne l'impression de se nourrir d'elle avec la métaohore « je buvais de son oeil ».

     -L'ambiguité est poursuivie avec le COD « la douceur qui fascine et le plaisir qui tue » en général « la douceur » et « le plaisir » sont des sentiments mélioratifs l'antithèse « le plaisir qui tue » montre la contradiction donc le plaisir ressenti n'est pas du bien-être puisqu'il est relié à la mort.

...