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Peut-on améliorer la concentration avec des sons binauraux ?

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Par   •  14 Avril 2020  •  Fiche  •  2 063 Mots (9 Pages)  •  660 Vues

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Travaux Personnels Encadrés

Sons et Attention[pic 1]

Peut-on améliorer la concentration avec des sons binauraux ?

Physique - Sciences de la Vie et de la Terre

Lycée des Mascareignes

HUGUET Victor

LUMET Hugo

CHENET Quentin

Année 2017-2018

Sommaire :

Introduction        3

I)        Apport théorique :        3

a)        L’attention        3

b)        Les sons binauraux        4

c)        Les ondes cérébrales        6

d)        Sons binauraux et attention        6

II)        Expériences personnelles        7

a)        Expérience 1 : lancer de balle        7

1.        Protocole        7

2.        Résultats        7


Introduction

Les capacités de concentration des individus et leurs optimisations sont des sujets courants en neuroscience. Est-il possible d’aider à la concentration en cours ou lors de tâche nécessitant une attention maintenue ou soutenue ? L’utilisation des sons binauraux ou battements binauraux est l’une des voies d’exploration en ce qui concerne l’amélioration de la concentration.

Les battements binauraux sont des sons dont la fréquence diffère d’une oreille à l’autre, le contenu sonore est le même mais les tonalités sont différentes. On les écoute à l’aide d’un casque pour permettre une isolation et une efficacité optimale.

La concentration dans notre étude se définit comme de l’attention maintenue ou soutenue, c’est à dire le processus qui permet de persévérer dans une tâche indépendamment du degré de difficulté. Nous utiliserons donc principalement le terme d’attention dans la suite de notre étude.

La question suivante se pose donc, est-il possible d’améliorer la concentration à l’aide de sons binauraux ?

Pour y répondre, nous commenceront par un apport théorique lors duquel nous présenterons les différentes recherches et connaissances théorique déjà existant sur le sujet. Puis nous présenterons les expériences que nous avons-nous même tenter et les analyseront. Nous finirons enfin par une comparaison entre nos expériences et celles menées par des chercheurs pour confronter nos analyses et conclusions.

  1. Apport théorique :
  1. L’attention

L’attention est la sélection d’une information extérieure ou d’une pensée et son maintient dans la conscience, la mobilisation de la vigilance du sujet.

Il existe différents types d’attention :

  • Eveil et alerte, cet état de conscience qui nous caractérise quand nous sortons du sommeil. Il fait référence à une ouverture sensorielle sur le monde qui nous entoure.
  • Attention sélective ou focalisée, la capacité d’une personne à sélectionner un stimulus pertinent par rapport à une situation ou une tâche, comme centre de son attention. Le mécanisme qui la sous-tend est double : la centration sur l’objet de l’attention et l’inhibition active d’éléments distracteurs potentiellement perturbateurs. (Exemple : l’écoute dichotique – Broabent, 1954 / – Test de Stroop – 1935)
  • Attention maintenue ou soutenue, elle permet une fois que le stimulus est sélectionné, de maintenir cette sélection pendant une période de temps. C’est le processus qui permet de persévérer dans une tâche indépendamment du degré de difficulté. (Le test D2 de Brickenkamp – 1966)
  • Attention partagée ou diversifiée : fait intervenir la capacité de traiter simultanément deux ou plusieurs types d’information et permet d’accomplir deux tâches simultanément avec succès. On parle aussi de flexibilité mentale comme la capacité de passer d’une tâche à l’autre alternativement, et donc de garder à l’esprit les consignes des deux tâches ainsi qui d’inhiber la tâche non en cours. Il s’agit de déplacer le foyer de l’attention. (Test de Stroop – 1935)

Déficit de l’attention :

  • La distractivité interne fait référence à l’état dans lequel une personne se trouve lorsqu’elle « est dans la lune ». Cet état peut être conscient ou non. En fait cette personne se laisse distraire par ses pensées.
  • La distractivité externe apparaît lorsqu’un individu se laisse distraire par des stimuli externes et non pertinents à la tâche en cours et n’arrive plus à en décrocher pour revenir à l’activité en cours.
  1. Les sons binauraux

Les sons binauraux sont des sons très sinusoïdaux dont la fréquence diffère d’une oreille à l’autre. Ecoutés au casque stéréophonique ils tendent à synchroniser les deux hémisphères du cerveau. Les signaux binauraux furent observés pour la première fois par le scientifique allemand H.W. Dove en 1839. C'est cependant Le docteur Gérald Oster qui fut le premier en 1973 à mettre en évidence l'effet de ce type de sons sur les ondes corticales dans le contexte d'une recherche sur l'acuité auditive ; c'est également lui qui les a nommés « sons binauraux ».

Le principe des sons binauraux est basé sur l'écoute d'une fréquence différente par chaque oreille, afin que le cerveau adopte le rythme de la différence entre les 2 fréquences : si l'oreille droite reçoit une fréquence de 210 Hz et la gauche de 200 Hz, les deux hémisphères se synchroniseront sur 10 Hz, la fréquence différentielle. Les chercheurs du Monroe Institute ont appelé ce mécanisme « Frequency Following Response » ou « réponse d'adoption de fréquence ».

Cette différence de fréquences induit deux effets :

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