Peut-on dire à chacun son gout ?
Commentaire de texte : Peut-on dire à chacun son gout ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Liliouse • 8 Mai 2016 • Commentaire de texte • 795 Mots (4 Pages) • 2 967 Vues
Cet extrait de texte de Kant sur le thème de la différence entre le beau et l’agréable, pose différents problèmes dont un en particulier.
« Comment distingue-t-on ce qui est agréable de ce qui est beau ? ». Ici, la thèse de Kant serait que l’agréable est un jugement singulier et que le beau, un jugement universel. Un enjeu s’en suit alors à cette thèse, un jugement relatif au beau doit impérativement conduire à la cohésion d’autrui.
Il nous arrive fréquemment, lorsque nous admirons un tableau ou écoutons une musique, de déclarer : « c’est beau ! », mais autrui n’est pas du même avis que nous. Peut-on alors utiliser le terme a chacun son goût ? A quoi est donc relatif le mot goût ? Ne confondons-nous donc pas le terme beau avec celui d’agréable ?
Etant donné que les questions s’accumulent, nous tenterons d’y voir plus claire dans trois parties que nous développerons. Dans un premier temps nous tenterons de savoir qu’est ce que le goût, et a quoi est- il relatif. Dans une deuxième partie nous verrons ce qui caractérise l’agréable, puis pour finir ce qui différencie le beau de ce dernier.
Le mot « goût » aurait deux sens bien distinct, un relatif à la sensibilité gustative puis l’autre à la capacité d’apprécier une œuvre d’art. Rapproché de la sensation gustative, le goût serait donc considéré comme purement subjectif car c’est un jugement personnel. Alors que le goût dans le sens d’apprécier une œuvre d’art serait plus considéré comme objectif. Nous nous retrouvons donc dans un paradoxe, car le goût est le pouvoir de juger du beau, étant donné que lorsque l’on dit d’un homme qu’il a du goût c’est parce qu’il a la capacité de distinguer ce qui est beau de ce qui ne l’est pas. Pourtant le goût est quelque chose de subjectif ; et l’on dit du coup « à chacun son gout ». Le goût est à la fois subjectif mais aussi universel, car il peut attirer la sensibilité de chacun, mais cette sensibilité peut également être identique à celle de tous.
Par exemple nous pouvons être tous d’accord sur une musique de bon goût mais nous ne pouvons pas tous être sensibles au goût du rhum.
Comme nous l’avons vue dans la partie précédente, le beau et l’agréable sont tout deux liés par le mot « goût ». Comment pouvons nous donc les distinguer tout deux sans qu’il y ait ambiguïtés ?
En effet, ce qui est agréable plait au sens comme le dit Kant dans cet extrait par exemple l’odeur d’une rose. L’agréable découle d’un jugement singulier, relatif a une seule personne, l’agréable est donc pas discutable comme le précise Kant. Le jugement de goût dont l’agréable fait parti, est le rapport entre la représentation de quelque chose pour une personne, et le sentiment de plaisir qu’il se fait. Quand quelqu’un dit que quelque chose est agréable, ce la signifie que cette chose lui plait, qu’il éprouve u plaisir subjectif à voir, entendre, toucher cette chose. Ici subjectif signifie personnel, privée, abrégé a sa seul personne.
La couleur rose sera agréable à voir à Julie, cette couleur lui plaira mais ne plaira surement pas à Pierre qui lui trouve la couleur bleu plus agréable.
Comme nous l’avons dit dans la partie précédente,
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