Corpus victor hugo
Dissertation : Corpus victor hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thekevin78 • 19 Novembre 2017 • Dissertation • 607 Mots (3 Pages) • 838 Vues
Le corpus proposé est constitué d’un poème et de deux textes pathétiques écrits par Victor Hugo. Le poème s’intitule « Mélancholia », il est issu du recueil « Les Contemplations » écrit en 1856. Les deux textes sont tirés du roman « Les Misérables » écrits en 1862. Tous ces écrits datent du XIXème siècle. Ils traitent des conditions de vie des femmes au XIXème siècle. Nous nous demanderons en quoi ces trois textes appartiennent au registre pathétique. C’est pourquoi l’on pourra tout d’abord examiner la description physique, puis s’intéresser à la dénonciation de la misère.
Tout d’abord ces trois textes contiennent une description physique des femmes approfondies. D’emblée nous pouvons remarquer que l’auteur emploie plusieurs figures de styles pour décrire physiquement les femmes comme par exemple la périphrase « vieille fille » l.15, l’oxymore « sourire sanglant » l.8, il emploie aussi le pronom personnel « Elle » en anaphore qui se développe dans les lignes 24 à 26 dans le but de suggérer que toutes les femmes sont visées et pas seulement la personne décrite ici. Hugo met en évidence leur apparence déplorable à travers les expressions « laide » l.1 , «maigre et blême » l.2 , « grands yeux enfoncés » l.3. Il a également recourt à un vocabulaire péjoratif pour décrire le piètre accoutrement de ces figures féminines tel que « haillons » l.8, « toile trouée » l.9, « chiffon de laine » l.9, « son corset vieux usé » l.22. Suite à ce vocabulaire employé, le lecteur ressent de l’empathie vis à vis de ces femmes sont pitoyables et solitaires. De plus, il souligne l’attitude craintive des femmes en employant la gradation « son attitude, […] son moindre geste » l.12-13. Pour finir, on remarque que dans le dernier texte, seules des phrases déclaratives sont présentes ce qui le rend très descriptif.
Ensuite nous pouvons voir que Victor Hugo utilise ces trois textes pour dénoncer la misère et la maltraitance des femmes de son époque. Pour commencer nous pouvons constater que les phrases exclamatives sont omniprésentes, elles traduisent le découragement d’une femme qui ne peut échapper à sa position sociale définie dès sa naissance. Cette fatalité est accentuée par la présence de plusieurs interjection comme « Ô »l.24, « Hélas » l.41 ainsi que par plusieurs questions rhétoriques « Qu’entendez vous toujours ? » l.12, « Que devenir » l.34, « mais que faire ? » l.36 où cette femme se lamente d’elle-même. De plus, nous remarquons des accumulations tel que « pas d’argent […] lit de paille » l.7, « l’huile[…] cher » l.25 témoignant des conditions de vie misérables des personnages. En outre divers champs lexicaux soulignent les maltraitances subies par les protagonistes par exemple le champ lexical de la crainte avec les termes « l’angoisse » l.4 , « désespéré » l.5, « horreur »l.9, « crainte » l.14. Le champ lexical de la tristesse est également présent dans les différents extraits comme on le voit dans ces expressions « lamente » l.5, « cœur qui se déchire » l.11, « deuils et pleurs » l.41 ceux-ci attestent de l’accablement des femmes qui ne peuvent échapper à leur destin. Enfin le champ lexical de la mort est présent avec les expressions « meure » l.36, « mourra » l.3, « crèverait » l.34 atteste qu’il n’y a aucune échappatoire
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