Code Matière

II. a (Dylan)

-Je vous rappelle que l’état est le principal acteur des politiques de lutte contre les grandes exclusions sociales.

-Vous vous rendez compte que jusqu’en 1970, les associations étaient les seules à intervenir envers les SDF. Ce n’est qu’à partir de 1984 que l’état y consacre un effort financier croissant.

-Son rôle s’est élargi notamment avec les plans pauvreté-précarité, la création du RMI (Revenu Minimum d’Insertion) ou encore une politique de lutte contre l’exclusion.

-Entre 1983 et aujourd’hui, il y a eu une série de loi en lien avec les sans-abris comme la création du RMI, transformation des CHRS (Centre d’Hébergement et Réinsertion Sociale) ou encore le plan triennal de 2006 et le plan pluriannuel de 2008.

-L’état dispose du Conseil national des politiques de luttes contre la pauvreté et du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées.

-Compétences de l’état pour répondre aux risques sociaux :

        -reconnaissance des droits sociaux (comme le droit au logement)

        -pouvoirs de protection sociale (RMI, etc…)

        -pouvoir de redistribution

        -services publics sur son territoire

        -moyen législatifs

-Un budget de 4.2 million d’euros en plus entre 200 et 2011 pour les prestations de protection sociale concernant le logement.

PAS DE II. B

Transition + Début II. c

-Je suis d’accord pour former une association mais c’est vague, il faut un centre d’intérêt, un angle de d’attaque si je puis dire.

(Daniel) : Ah oui ? Lequel ?

-Il existe différentes manières pour les associations de venir en aide aux sans-abris.

-Les associations peuvent être, axées sur la réinsertion professionnelle :

        °comme Ares qui prennent en charge 3 mois des SDF

        °comme Aurore (1871), 7 pôles d’activités thématiques en 3 axes (Héberger/Soigner/Insérer)

-Axées sur l’hygiène de vie :

        °Mobil’douche, salle de bains itinérante (but non lucratif)

-Axées sur l’alimentation :

        °Resto du cœur (utilité publique,1901) aide et apporte une assistance bénévole aux personnes démunies dans le domaine alimentaire (72 000 bénévoles, 130 million de repas, 2027 centres, 860 000 accueils sur 2017-2018)

Intervention de Daniel : Oublies pas la Mie de Pain ! Elle regroupe a peu près tous ces domaines, elle est basé au 13ème arrondissement de Paris mais est fragmentée en 6 structures différentes, dont le Refuge, qui est le centre d’hébergement le plus grand de Paris avec plus de 360 places disponibles. Cette association a pour mission de répondre aux besoins de personnes en danger en raison de la précarité et de la marginalisation. Elle englobe alors tous les domaines, que ce soit sur le plan logement, alimentaire, et réinsertion.

III. a (Daniel)

Centre d’hébergement Paris 16ème 

        -D’ailleurs vous avez vu les infos ? a propos de l’opposition des habitants du 16ème face à l’ouverture d’un centre d’hébergement dans les environs du bois de boulogne

-Centre qui offrira 200 places d’hébergement, accessible aux SDF envoyés par le Samu social.

-Journal ; ce projet affole les habitants de cet arrondissement et + des 40 000 habitants des 165 745 auraient signé une pétition contre l’aménagement du centre.

-Ce sujet a provoqué de telles vagues de protestations que ça a choqué l’opinion publique et est par contre un vrai bijou sociologique pour les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot, qui en publient même une bande dessinée « Panique dans le 16è »

-Projet basé sur la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) qui oblige toute communes de plus de 3000 habitants, à accueillir au moins 25% des logements sociaux.

-Gentrification (embourgeoisement /entre-soi), de ce fait, les bourgeois veulent rester en eux, affirmant une classe sociale riche, rejetant les démunis.

III. b (Daniel)

Guillaume pour introduire Daniel :

-J’ai aussi lu lors d’un sondage d’IPSOS, que le taux de féminisation des SDF est en forte hausse. Ce serait 38% des sans-abris mais elles feraient face à des conditions d’hébergements plus stables, en raison de normes sociales, Ils ont raison en soi, on ne peut pas laisser une femme seule a la rue.

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