L'être humain est-il responsable de modifications de la biodiversité ?
Cours : L'être humain est-il responsable de modifications de la biodiversité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jujujhjhj • 6 Mai 2021 • Cours • 779 Mots (4 Pages) • 495 Vues
Rey Marie-Amélie SVT 2ndA
L'être humain est-il responsable de modifications de la biodiversité ?
Partie 1.
Un bassin versant est un territoire qui regroupe toutes les eaux (de pluie, etc...) se dirigeant vers un même cours ou étendue d'eau, tel qu'une rivière, un lac ou encore une mer. Le bassin versant de la mer d'Aral à subuit de nombreuses modifications entre 1960 et maintenant. Il a subi les actions et l'exploitation des hommes.
L'une des principales transformations de ce bassin est dû à la construction de canaux, mais aussi et surtout par la modification des cultures irriguées par ce dernier. Par exemple en 1960, on irriguait grâce au bassin d'Aral des cultures dites vivrières (qui servent à nourrir l'homme) comme avec des productions de maïs. Cependant, depuis 1990, ces cultures sont essentiellement des cultures de coton ou de riz. Or le besoin en eau de ses différentes cultures n'est pas le même, lorsque le besoin en eau en litre par metre carré est d'environ 575 pour le maïs, il est de 770 pour le riz, ce qui n'est pas négligeable. L'action des Hommes, ici à changer et pourrait, au long terme, provoquer la sécheresse du lac.
Les secondes actions majeures des hommes ayant un impact sur la biodiversité de la mer d'Aral sont la pêche et la conserverie. Elles étaient très présente et concernées prés d'une vingtaine d'espèces de poissons avant 1982 et ont presque totalement cessé après cette date. Actuellement seules deux espèces ont survécurent à cette pêche intensive et aux changements de la biodiversité qui y sont reliées; il s'agit d'une espèce de raie qui a été importé pour sa résistance à une salinité élevée ( sa survie n'est tout de même pas assurée au long terme) et l'artémie. On notera aussi que 50 pourcents de la flore à elle aussi disparue.
Toutes ces informations sont appuyées par les statistiques du document B. En effet on peut lire qu'entre 1960 et 2011, la surface d'eau en Km² de la mer d'Aral a diminué de 57 466 km² (ce qui se rapporte à une perte d'environ 15 pourcents de la surface totale de la mer en 51 ans.) À cette allure, d'ici 289 ans c'est toute la surface de la mer qui aura disparu. On note aussi que la salinité de l'eau (en grammes par litre) varie de manière croissante entre 1960 et 2011, par exemple, en 1965, elle était de 10,81 g/L contre 22,90 en 1985, ce qui représente une hausse de 12,90 g/L en 20 ans. Nous pouvons donc en déduire que l'homme à un impact sur la biodiversité de la mer d'Aral.
Partie 2.
Les hommes sont conscients des dégâts causés par leurs actions sur la biodiversité. Notamment dans la mer Méditerranée. En effet les déchets rejetés par les stations d'épuration ou même une pêche intensive abiment la faune et la flore de la mer.
Certaines personnes, comme Pierre Boissery décident alors de prendre les choses en main, il supervise la restauration écologique de site dégrader comme des ports de plaisance. On trouve aussi des centres océanographiques où sont observées différentes espèces de manière à repeupler les fonds marins. On parle alors de ferme maritime. Grâce à ces centres, on envisage la culture d'oursons, pour palier à une ressource insuffisante.
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