Deux siècles d’histoire de l’arts : les 19e et 20e siècle

ADÈLE LEDOUX

Deux siècles d’histoire de l’arts : les 19e et 20e siècle

520-701-MA, gr. 02

ANALYSE DE L’ŒUVRE « TENTATIVE DE L’IMPOSSIBLE »

DE RENÉ MAGRITTE.

Travail présenté́ à

 Mme. Judith Bradette Brassard

Collège de Maisonneuve
Le 6 décembre 2019

René Magritte est aujourd’hui reconnu comme l’un des artistes les plus prédominants de l’ère des surréalistes. Pourtant, ces acclamations et cette reconnaissance furent abondantes seulement lors de sa fin de vie et des décennies précèdent celle-ci. Peut-être en raison de l’ambiance sombre et mystérieuse qu’exprimaient ses œuvres, ou encore par son association aux artistes surréalistes, dont le public ressentait une certaine réticence, les œuvres de Magritte ne furent aussi renommées.

Le 21 novembre 1898 à Lessines en Belgique, Magritte vint au monde dans une famille bourgeoise, suivie de ses deux petits frères. Il vécut une enfance relativement calme jusqu’au suicide de sa mère en 1912, événements qui furent gravement marquants. 

C’est en 1916 que René Magritte fit son entrée à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles. Lors de sa scolarisation, Magritte approfondit ses connaissances sur le « Art déco » et le style artistique de l’abstraction. Par la suite, il obtient un travail en tant que graphiste pour une usine de papier peint où il mit en pratique un style juxtaposant des objets du quotidien rendent un finit mystique.

En 1926, Magritte devient peintre de profession alors qu’il signe un contrat avec une gallérie de Bruxelles. Entre temps, il fait plusieurs rencontres importantes entre autres celle d’E. L. T. Mesens, Marcel Lecompte, Paul Nougé et Camille Goemans qui sont tous les quatre des artistes ayant une approche dadaïste ou surréalisme. Durant ces années, Magritte contribue à la rédaction d’article pour certaines revues et s’engage dans la production publicitaire.

 Suite, à la publication de trois textes collectifs, un groupe surréaliste belge est créé. Par après, Magritte et sa femme Georgette Berger s’installent dans les alentours de Paris afin de se rapprocher des mouvements surréalistes. Durant les trois années qui suivent, René Magritte produit des œuvres de manière intensive, dont sa série de tableaux très populaires « tableaux-mots ». Après cette courte période en France, Magritte revient dans son pays d’origine, s’éloigne du groupe d’artistes de Breton, reprend ses activités en tant publiciste et diminue sa production d’art. Le détachement que subit René Magritte face aux artistes surréalistes de Breton est à l’origine de leurs idéaux et mode de vie différents. Magritte et le groupe surréaliste belge manifestent une certaine réstriction envers ceux-ci par leurs habitudes de vie très romantique et leurs idéaux très excentriques.  L’artiste se remet en question, en effet il traverse une période de doute.

Les œuvres de Magritte subiront une ère de renouveaux, la Seconde Guerre mondiale eut une grande influence sur l’élaboration artistique de celui-ci. Dorénavant, ces peintures connues sous l’époque « Renoir » seront marquées par l’augmentation des couleurs ainsi que par le délaissement d’arts caractérisés comme pessimistes.

« Tentative de l’impossible » de René Magritte, n’est assurément pas une des œuvres ayant marqués le parcourt de l’artiste, par le fait que celui-ci est créé plusieurs tableaux dans le même style. C’est-à-dire que Magritte peut être perçu comme un artiste aux habitudes de vie très monotones, banales et routinières, ces caractéristiques peuvent récurremment être représentées dans ces œuvres, entre autres dans « Tentative de l’impossible ». Cependant, elle représente définitivement une œuvre importante pour le mouvement du surréalisme. En raison du fort contraste entre le style traditionnel académique et le fonds provenant du mouvement artistique surréaliste. Effectivement, menée à la vie une femme tangible, une femme occupant un réel espace, à l’extérieur d’un cadre, à l’aide de la peinture est impossible, mais cette pièce d’arts se démarque par bien plus. Elle représente la véritablement tâche primaire d’un artiste soit, selon Magritte, de peindre, de banalement peindre.    

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