Résumé d'une conférence sur Fritz Lang, Le secret derrière la porte
Résumé : Résumé d'une conférence sur Fritz Lang, Le secret derrière la porte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xxalyxx • 30 Décembre 2022 • Résumé • 967 Mots (4 Pages) • 346 Vues
Conférences : Fritz Lang, variations autour du meurtre
Mark lors de son procès imaginaire : nous rappelles combien le meurtre est inhérents à l’homme
Toute son œuvre est hanté par cette question du meurtre. F.Lang dans son texte « Pourquoi je suis intéressé par le meurtre? »
- questionnement permanent sur le mal inhérents à l’homme = cinéma plutôt pessimiste quant à cette nature de l’homme
- possibilité d’humeur très présente chez lang
extrait de Métropolis : femme qui se fait poursuivre dans la cave
- ce qui saisit le spectateur c’est l’intention potentiellement meurtrière et sexuel d’une agression sous forme de poursuites
- articule le travail sur l’angle et l’éclairage
- lang un recours à un emploi dramatique de la lumière
lumière = associé à la protection que procure la bougie, elle passe de la sécurité à un danger puisqu’après le méchant prend une lampe torche et cela la désigne comme victime
- lieu qui génère un sentiment de claustrophobie
Film M le maudit :
- entièrement centré sur la question du meurtre
- montage alterné participe à la montée de l’angoisse
- Lang ici nous ne monte pas directement dans le meurtre il le figure par l’envol du ballon
- 1er film qui s’interroge véritablement Sur les raisons profondes au sens social et psychologie qui peuvent motivé le geste meurtrier
- M individu ordinaire/anodin mais possède un mal qui ne contrôle pas -> cas psychiatrique
- Permet de s’interroger du passage à l’acte? Et la question de la responsabilité face au meurtre?
extrait du procès de M : séquence de faux procès
- force de la mise en scène = placer le spectateur dans une position contradictoire ( côté accusateur/côté accusé et avocat) -> nous exposer au doute moral ( peine de mort/prise en charge de la maladie mentale)
- M dit qu’il tue soudainement sous l’emprise d’une malédiction, d’une force irrésistible qui le pousse à tuer et qui en est désespéré après, anéanti par la culpabilité
- Lang nous fait appréhender dans ce procès le désir incontrôlable, pulsionnel du meurtrier
- ses pulsions renvoie potentiellement à celle de tout homme
Quand Fritz Lang arrive à Hollywood en 1933, l’essentiel de sa carrière se place sur le genre du film noir.
film noir : genre né pendant la première guerre mondiale, indissociable du climat d’angoisse qui est lié à cette guerre, tonalité pessimiste, climat de violence, par l’importance premier du meurtre, l’ambiguïté morale de ses personnages
Pas étonnant pour les réalisateurs qui ont été exilé est marqué par le nazisme -> le genre qui leurs permettait d’exprimer librement leurs préoccupations dans un cadre aussi contraints que Hollywood
Lang un des initiateur de la ligue anti nazi aux US en 1936 et pendant la guerre. il a réalisé plusieurs films anti nazi (Chasse à l’homme en 1941, Espions sur la termis en 1944..), pas de place pour des héros positif dans ses films.
Lang a le projet d’adaptation d’un roman d’espionnage intitulé Le solitaire paru en 1939. Occasion pour lui de réaliser son 1er film anti nazi
extrait du Solitaire : séquence d’ouverture, hitler dans le viseur
- contrechamp qui instaure un face à face
- ouverture digne d’un film noir mais qui n’ouvre pas sur un meurtre mais sur la possibilité d’un meurtre
- situation d’emblée ambiguë : tuer ou ne pas tuer ?
- séquence visuelle pas de paroles = hommage au cinéma muet et clin d’œil ironique voir auto-critique dans un monde primitif
- le chasseur traque autant qu’il est traqué
- lien pulsion scopique et pulsions meurtrières
- dans beaucoup de films de lang l’assassin est un voyeur
- lang s’adresse aux américain sur la question de la guerre et donc de la mort
- film important dans la carrière de lang car rencontre avec benett puisqu’ils vont faire trois films ensemble après, La femme au portrait, La rue rouge, Le secret derrière la porte
Il fonde la diana production, il est alors libre du choix de ses sujets.
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