Les cadres naturels. Le pays de Tulle
Commentaire d'arrêt : Les cadres naturels. Le pays de Tulle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cuculapralineIs • 7 Décembre 2022 • Commentaire d'arrêt • 510 Mots (3 Pages) • 315 Vues
Les cadres naturels. Le pays de Tulle
La carte représente une partie du pays de Tulle, situé au cœur de la Corrèze, sur la marge occidentale du Massif Central.
Nous sommes en présence d’un plateau moyennement élevé (entre 300 et 500 mètres d’altitude environ) sorte de piémont qui annonce déjà la moyenne montagne limousine située plus au nord avec le plateau de Millevaches et cantalienne plus à l’est avec celui de la Xaintrie, tandis qu’au sud-ouest de la carte la diminution moyenne de l’altitude signale l’entrée imminente dans le bassin de Brive qui marque la fin du Massif Central. La surface du plateau est ondulée voire relativement accidentée par endroits : il s’agit d’un paysage de collines dont les pentes sont le plus souvent assez douces mais qui peuvent être plus prononcés comme on peut le voir avec la présence de puys qui forment de petits sommets. Plusieurs cours d’eau entaillent ce plateau ce qui se traduit par la formation de vallées (Corrèze) ou de vallons (Vimbelle, Céronne, Ganette) aux versants assez abrupts.
L’analyse du réseau hydrographique révèle un plateau plutôt humide se traduisant par de nombreux plans d’eau de petite taille, étangs ou lacs qui se sont parfois formés dans de petites cuvettes. De nombreux cours d’eau assez courts, rivières ou ruisseaux, griffent la surface du plateau, l’entaillant parfois et forment ainsi un ensemble d’affluents convergeant vers la Corrèze. La Corrèze s’écoule du nord-est vers le sud-ouest avant de se jeter dans la Vézère, affluent de la Dordogne, à Brive-la-Gaillarde. Nous sommes en présence d’un cours d’eau unique et dont le lit majeur est relativement étroit. La Corrèze a creusé une vallée étroite à travers ce plateau, ne produisant que quelques rares élargissements comme on peut le voir au sud de Tulle, et produisant de nombreuses ondulations de son cours, sortes de très courts méandres.
Les espaces forestiers occupent une place importante sur la totalité de la carte, même si l’on constate que la partie du plateau située sur la rive droite de la Corrèze est plus cultivée. En revanche les pentes des versants de la vallée de la Corrèze d’une part et des principaux vallons d’autre part sont largement recouvertes de forêt. On constate également que la forêt recouvre plus largement les pentes des collines les plus fortes et les sommets des puys. Il s’agit pour l’essentiel de bois de petite ou moyenne superficie, composée de feuillus et appartenant à des particuliers. Ils occupent en général la plus grande surface là où la présence humaine est la moins forte traduisant les limites du finage agricole ou sa déprise.
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En haut, le pays de Tulle (ici le village de Seilhac), un plateau moyennement élevé et légèrement vallonné ou la forêt demeure relativement présente sous forme de bois et de bosquets : paysage de bocage où alternent prairies et céréales d’embouche. En bas, la ville de Tulle qui s’étend le long de la Corrèze, dans une vallée étroite aux versants assez prononcés.
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