La Bruyère : Les Caractères, « De la mode », Iphis, 1688

TEXTE B La Bruyère : Les Caractères, « De la mode », Iphis, 1688

1) Dans ce texte, on peut remarquer les valeurs du présent de narration et celles du présent de description mais la valeur dominante est celle du présent de description.

2) Cette phrase est une phrase complexe dans laquelle les propositions sont enchainées et reliées soit avec des conjonctions de coordinations comme ici « Il a la main douce, et il l'entretient avec une pâte de senteur » la conjonction est « et » qui sert à relier ces deux parties de la phrase. Ou avec des juxtapositions qui servent à relier deux parties autonomes de la phrase sans rapport de dépendances séparées par des signes de ponctuation, comme ici par exemple : « il a soin de rire pour montrer ses dents ; il fait la petite bouche » Le point-virgule est utilisé comme outil de juxtaposition.

3) Ces propositions qu’Iphis est un personnage qui peut être jaloux si quelqu’un est « plus à la mode que lui ». Il est aussi très fier de lui et prétentieux surtout avec sa beauté notamment quand il entretient sa main avec de « une pâte de senteur » et « fait la petite bouche ». Le narrateur dit aussi que « l'on ne peut être plus content de personne qu'il l'est de lui-même ».

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6) L’auteur juge son personnage comme un homme efféminé et non pas une femme car il l’a mis dans la catégorie des hommes et utilise le pronom « il » pour parler de lui et non elle. La Bruyère justifie son choix avec le manque de bijoux d’Iphis : « Il est vrai aussi qu'il porte des chausses et un chapeau, et qu'il n'a ni boucles d'oreilles ni collier de perles ; aussi ne l'ai-je pas mis dans le chapitre des femmes ».

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