La 2ème République et le 2nd Empire : échec de la démocratie
Rapport de stage : La 2ème République et le 2nd Empire : échec de la démocratie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar claradu6867 • 22 Novembre 2020 • Rapport de stage • 1 224 Mots (5 Pages) • 964 Vues
ZARA Clara Mercredi 18 novembre 2020
La 2ème République et le 2nd Empire : échec de la démocratie
Une République est une forme de gouvernement où le chef de l’Etat n’est pas seul à détenir le pouvoir, ce qui signifie qu’il le partage. La 2ème République, elle, est le régime républicain français du 24 février 1848, jusqu’au jour où Louis Napoléon Bonaparte se proclame empereur, le 2 décembre 1852. Le 2nd empire, lui, est le système constitutionnel politique qui suit la 2ème République. Il est gouverné depuis le 2 décembre 1852, par le souverain Napoléon III, un an après son coup d’Etat. Une démocratie est une forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple. Dans cet exercice, nous nous demanderons en quoi les régimes dirigés par Napoléon furent des échecs pour la démocratie ? Ainsi, après avoir étudié la démocratie dans la 2ème République, il s’agira d’examiner la démocratie dans le 2nd Empire.
Pour commencer, les français instaurent la 2ème République après la Révolution de 1848, dans l’espoir d’être écouté. Lors des débats de l’Assemblée constituante pour organiser les institutions de la 2ème République, Alphonse de Lamartine, le ministre des affaires étrangères et Alexandre Ledru-Rollin, le ministre de l’Intérieur, demandent à faire des réformes démocratiques. En 1848, les citoyens sont les hommes de plus de 21 ans, pouvant justifier 6 mois de résidence dans un même lieu, ce qui insinue que ce sont principalement des hommes riches. Le suffrage universel est mis en place, ainsi que le pluralisme politique, qui reconnaît et considère différents avis politiques et leurs représentants. Les différents partis politiques sont : les républicains modérés et radicaux, les légitimistes et les socialistes. C’était un bon début, mais petit à petit, la République coulera car il y a trop de partis politiques ayant des idées différentes. L’assemblée constituante élue le 23 avril 1848 est dominée par les Républicains modérés, mais il y a également de nombreux députés conservateurs et monarchistes. Une loi est votée, celle de supprimer les délits d’opinion, la fin de la censure des journaux, des arts et des spectacles. Cette loi permet la liberté d’opinion, et la liberté d’expression. Les femmes prennent enfin une place importante dans les débats, aux salons et clubs. Elles revendiquent principalement le droit d’être reconnues comme citoyennes, et leur indépendance, notamment car le code civil les considère comme des mineures. Grâce à Victor Schoelcher, le décret abolissant l’esclavage est signé le 27 avril 1848, notamment par les principes républicains « Liberté, Egalité, Fraternité ». Les affranchis hommes deviennent des citoyens et ils obtiennent une identité. Pour éviter la colère des familles des Colons, l’Etat les indemnisent et surveillent les affranchis. Le mouvement ouvrier a un rôle décisif dans la révolution de Lévrier, et est représenté au gouvernement provisoire, par le socialiste républicain Louis Blanc, et par Albert Martin. Ils obtiennent alors un décret du 25 février que le gouvernement s’engage à garantir l’existence de l’ouvrier par le travail. Les ateliers nationaux, eux, critiquent les mauvaises conditions de travail, comme la mauvaise organisation, la perte d’argent, pour peu de résultats. Les ateliers nationaux sont créés dès le 26 février pour donner du travail aux 184 000 chômeurs français. Confiés au républicain modéré Pierre Marie de Saint-Georges, ils sont mal organisés et s’avère un échec, car le travail manque. Les députés conservateurs et modérés estiment que les Ateliers nationaux sont des lieux de subversion politique sont finalement dissous le 21 juin 1848. Le monde ouvrier ne se sent pas représenté par la République, ils réagissent en montant près de 400 barricades dans Paris le 23 juin 1848. L’élection présidentielle est remportée par Louis Napoléon Bonaparte qui parvient à rallier les conservateurs et les libéraux. Au printemps suivant, les élections législatives sont remportées par les conservateurs. Ils s’allient alors aux députés modérés et limitent les libertés comme la répression des opposants politiques, et de nouvelles conditions d’inscription sur les listes électorales.
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