Corpus culture générale 2020
Rapport de stage : Corpus culture générale 2020. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camille Gobert • 17 Mars 2020 • Rapport de stage • 1 764 Mots (8 Pages) • 5 316 Vues
CULTURE GENERALE
CORPUS DE DOCUMENT
Au sein de ce corpus nous traiterons sur un sujet qui concerne la vitesse. De nos jours, la vitesse s’applique à un bon nombre de chose tel que : la lumière, les sons, les voyages ou encore l’évolution technologique.
Après la lecture de chacun des documents, nous pouvons proposez une problématique tel que : La vitesse n’est-t-elle que positive pour notre société en plein essor ?
Pour cela, nous débuterons notre corpus sur les différents aspects positifs de cette vitesse constante dans notre société et comparerons avec les aspects plutôt négatifs.
Nous sommes tellement entouré par cette vitesse que bon nombre d’entre nous n’est pas capable de la reconnaître. En effet, cette vitesse fait partie intégrante de notre société depuis son apparition.
Les évolutions technologiques ne sont que le fruit du travail des chercheurs pour régler un problème ou un autre. Au sein de l’extrait : « La révolution de la vitesse », écrit par Sylvain VENAYRE, paru en juillet 2016, on peut lire son engouement pour les améliorations des bateaux. En effet, il nous exprime ainsi que depuis plusieurs années les courses de bateaux n’ont plus du tout le même sens. Dans les premiers temps, la traversée entre l’Amérique et l’Europe se faisait en 15 jours, 10 heures et 30 minutes alors qu’à présent, cette même traversée se fait en 4 jours, 10 heures et 51 minutes. Même constat de rapidité pour le train évoqué par Victor HUGO dans « En voyage, France et Belgique » en 1837. Il nous explique qu’esthétiquement il n’avait pas confiance en cet engin mais que à la final, une fois dedans, une fois qu’il découvre ses attributs il est étonné et conquis. Il s’extase devant cette capacité à l’emmener à l’autre bout du continent en peu de temps. On se rapproche ainsi des idées de Tristan GARCIA dans « La vie intense, une obsession moderne » de 2016, qui évoque l’envie de chacun à connaître ce qui nous entoure et bien plus encore comme le bout du monde. Enki BILAL, auteur de « On fait du surplace au beau milieu de l’accélération » sorti en octobre 2011, nous parle lui d’une autre évolution technologique qui a une ampleur énorme dans notre société c’est la technologie informatique. Les outils ne font que de se multiplier au jour le jour et nous permet un accès constant aux nouvelles du quotidien, à notre gestion de temps.
Grâce à cette évolution, nous n’apportons plus la même analyse à ce que l’on peut voir autour de nous. Par exemple, la vitesse est bien ressentie lorsque l’on prend un transport en commun tel que le train, le bateau ou la voiture. Ces transports qui depuis plusieurs années évolue au jour le jour. Pour GARCIA et HUGO, on comprend que la vitesse procurée par les trains permet de réaliser leurs « rêves », celui de découvrir le monde extérieur. Tristan GARCIA nous suggère que les civilisations d’aujourd’hui souhaitent vivre en toute liberté, que ce soit en matière de penser ou d’agir. Pour lui, notre objectif commun n’est plus de toujours avoir quelque chose de transcendant, c’est-à-dire quelque chose au-dessus de la limite déjà existante, mais plutôt « la recherche d’intensification », autrement dit, d’amélioration constante de ce que nous avons déjà. VENAYRE, lui nous parle de ces bateaux d’une manière si spectaculaire que l’on comprend de suite le sentiment qu’il souhaite faire paraître : le sentiment de compétition. Plus la vitesse des bateaux est importante plus l’euphorie de la compétition le sera aussi.
Certes, cette vitesse est une chance inouïe pour notre société qui ne pourrait plus s’en passer à présent, mais elle possède aussi des à-côté qui sont loin d’être idyllique.
Le soucis de notre société c’est que nous en voulons toujours plus. Comme nous le précise Enki BILAL lors que son entretien avec un journaliste, pour lui les évolution technologiques par exemple ne sont pas que bonnes, la tentation de voir autre chose est plus forte que tout. Ce fait notamment présent chez les nouvelles générations qui sont nées dedans et ont grandi accompagné par ces technologies. Pour eux, si cela devait se produire, la séparation avec les technologies serait fatale. Ces jeunes ainsi que les plus âgés sont chaque jour atteint par une même envie, d’allumer son ordinateur, son téléphone ou encore sa télévision pour en savoir plus sur les nouvelles du jour. Et c’est là qu’un nouvel acteur joue un rôle important dans notre esprit, la publicité. Dans son écrit, Tristan GARCIA évoque cette publicité, de manière très philosophique, qui suggère derrière une analyse et qui nous fait conclure à une phrase plutôt en défaveur de cette PUB. Pour lui, la publicité développée grâce aux nouvelles technologies n’est là que pour manipuler notre esprit, suggérer notre envie d’acquérir des biens que nous avons déjà mais qui sont « améliorer » avec une application supplémentaire par exemple. Pour l’auteur Sylvain VENAYRE, pour s’améliorer, prendre de la vitesse et surprendre les populations, il faut prendre certains risquent comme par exemple construire des ponts qui relient deux 2 montagnes les unes entre les autres à plusieurs mètres de hauteur. Pour exemple avec certaines lignes des Alpes qui s’élève au-delà de 1500 mètres de hauteur.
La vitesse est un terme qui se défini par la rapidité. Hors dès que nous sommes dans la rapidité cela veut ainsi dire que nous ne prenons pas le temps, pas le temps de réaliser les choses, pas le temps d’analyser les choses.
Dans l’extrait de Victor HUGO, on visualise bien l’image qu’il souhaite donner de cette vitesse et de ce manque d’analyse. Il dit : « Les fleurs du bord du chemin ne sont plus des fleurs, ce sont des tâches ou plutôt des raies rouges ou blanches, plus de points, tout devient raie », cela caractérise bien cet effet de suggestion, il n’est plus sûr de ce qu’il voit vraiment.
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