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Antologie Poètique

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Par   •  29 Avril 2020  •  Dissertation  •  2 965 Mots (12 Pages)  •  750 Vues

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Anthologie poétique

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LA VIE Sommaire

 

  1. – Préface

 

  1. – poèmes :
  • « Enfant, pâle embryon » de Cécile SAUVAGE (XXᵉ)
  • « L’enfance » de Gérard de Nerval (XVIIᵉ)
  • « Quinze ans » de Catherine (XXᵉ)
  • « Si tu t’imagines… » de Raymond Queneau (XIXᵉ)
  • « L’ennemi » de Charles Baudelaire (XIXᵉ)
  • « Vieillir » de Raymond Queneau (XXᵉ)
  • « Le désespoir de la vieille » de Charles Baudelaire (1869)
  • « Adieux au monde » de Gabriel-Charles de Lattaignant (XVIIIᵉ)
  • « L’immortalité » de Félix Arvers (1851)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Préface

 

Pour moi, la poésie est un art qui permet d’exprimer ses émotions, ses expériences et ses ressentis, de dénoncer quelque chose ou de faire passer un message. La poésie est un art qui rend vivantes des pensées grâce à sa musicalité et son rythme. Il s’agit d’un art très personnel car une personne peut se sentir touchée par ce que dit le poète tandis qu’une autre personne peut trouver le poème inintéressant.

 

Dans cette anthologie, j’ai choisi de regrouper des poèmes qui abordent le thème de la vie. Ce thème est souvent abordé par les poètes donc il a été facile pour moi de trouver une dizaine de poèmes. Vous trouverez donc dans cette anthologie 9 poèmes allant du XVIIème siècle au XXème siècle.  

J’ai décidé d’organiser mon anthologie autour des différentes phases de la vie : la naissance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, la vieillesse et pour finir la mort.  

Le premier poème de cette anthologie se nomme « Enfant, pâle embryon » de Cécile Sauvage. Dans le poème, l’auteur évoque avec beauté l’innocence et la douceur de l’embryon. J’ai choisi ce poème car le thème abordé est très original. De plus je trouve que ce texte est touchant car il est simple mais les idées sont dites de façon sincère et vraie.

Le deuxième poème est un poème de Gérard de Nerval nommé « L’enfance ». Le poète évoque dans ce poème le fait que les enfants sont des êtres rêveurs et heureux. J’ai choisi ce poème car il me rend nostalgique de mon enfance et de mon innocence. Je trouve que Gérard de Nerval a réussi à rendre ce poème attendrissant.

Le troisième poème se nomme « Quinze ans » et il a été écrit par une adolescente nommée Catherine. Elle aborde l’adolescence et parle du fait qu’il s’agit d’une période où on se sent seul, incompris et différent mais aussi d’une période où on se découvre, on aime pour la première fois… Il s’agit d’une période des sentiments forts et opposés. J’ai sélectionné ce poème qu’il est touchant et qu’il montre les deux façades de cette période : la joie mais aussi le doute.

Le quatrième poème est « Si tu t’imagines… » de Raymond Queneau. Dans ce poème il parle du fait que le temps passe vite et qu’il faut profiter de son adolescence car on ne reste pas jeune éternellement. J’ai retenu ce poème car le poète s’adresse directement à une jeune fille ce qui rend le message du poète bien plus direct et poignant.  

Le cinquième poème est un poème de Charles Baudelaire nommé « L’ennemi ». Dans le poème l’auteur fait un bilan de sa vie et parle de l’âge adulte comme du moment où l’humain se trouve à l’apogée de sa vie, de sa santé, de sa beauté…J’ai choisi ce poème car il montre la difficulté de l’âge adulte et cette partie sombre que l’on ne voit pas lorsque l’on est jeune.  

Le sixième poème se nomme « Vieillir » de Raymond Queneau. Ce poème évoque le thème de vieillesse et du fait que lorsque l’on vieillit on regrette l’époque où on était jeune et notre énergie. Mais aussi que l’âge nous fait gagner en maturité et en expérience et qu’il essaye de relativiser et de profiter du moment présent. J’ai retenu ce poème car je le trouve pertinent tout en étant comique et qu’il est facile à lire.

Le septième poème est « Le Désespoir de la vieille » de Charles Baudelaire. Dans ce poème le poète parle d’une vieille femme qui essaye de donner son amour à un jeune enfant mais son apparence effraye l’enfant. Le poète montre donc la tristesse de cette vieille femme. J’ai opté pour ce poème malgré le fait qu’il soit triste car il montre une autre partie de la vieillesse peu souvent abordée : la peur qu’une personne âgée peut générer du fait de son apparence.

Le huitième poème est un poème de Gabriel-Charles de Lattaignant nommé « Adieux au monde ». Le poète parle de la vieillesse et de la mort. Il dit qu’à un certain âge, on est prêt à mourir car on s’ennuie et que notre présence est un fardeau pour nos proches. J’ai sélectionné ce poème car il montre que la mort n’est pas forcément quelque chose de triste.

Le neuvième et dernier poème est « L’immortalité » de Félix Arvers. Ce poème parle du fait que la mort est un renouveau et que nous ne sommes plus prisonniers de la vie une fois morts. Il parle du fait que la mort nous rend immortels. J’ai choisi ce poème car c’est un point de vue surprenant par rapport à la mort.

 

Enfant, pâle embryon

Cécile Sauvage

 

Enfant, pâle embryon, toi qui dors dans les eaux Comme un petit dieu mort dans un cercueil de verre.

Tu goûtes maintenant l’existence légère Du poisson qui somnole au-dessous des roseaux.

Tu vis comme la plante, et ton inconscience Est un lis entr’ouvert qui n’a que sa candeur Et qui ne sait pas même à quelle profondeur Dans le sein de la terre il puise sa substance.

Douce fleur sans abeille et sans rosée au front, Ma sève te parcourt et te prête son âme ;

Cependant l’étendue avare te réclame

Et te fait tressaillir dans mon petit giron.

Tu ne sais pas combien ta chair a mis de fibres

Dans le sol maternel et jeune de ma chair Et jamais ton regard que je pressens si clair

N’apprendra ce mystère innocent dans les livres.

Qui peut dire comment je te serre de près ?

Tu m’appartiens ainsi que l’aurore à la plaine,

Autour de toi ma vie est une chaude laine Où tes membres frileux poussent dans le secret.

Je suis autour de toi comme l’amande verte

Qui ferme son écrin sur l’amandon laiteux,

Comme la cosse molle aux replis cotonneux Dont la graine enfantine et soyeuse est couverte.

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