La communication interpersonnelle
Cours : La communication interpersonnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sycedcs • 28 Décembre 2021 • Cours • 3 092 Mots (13 Pages) • 373 Vues
Chapitre 3 : La communication interpersonnelle
Beaucoup de cas de communication interpersonnelle sont mises en scène : forum de l’emploi avec un entretien de 5 minutes. La communication interpersonnelle est liée à des situations psychologiques : exemple d’une personne a qui l’on ne parle jamais à la fac et que l’on va croiser dans le métro à Paris et que l’on va aller voir.
On va prendre un émetteur et un récepteur. L’émetteur va parler en premier et le récepteur va écouter.
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Emetteur 1 2 3 Récepteur [pic 2][pic 3][pic 4][pic 5]
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L’émetteur veut aller au récepteur et entretenir un échange. Pour qu’il y ait communication, il faut que les 5 obstacles soient passés :
- 1 : si l’émetteur doit parler en premier, il est stressé il doit donc préparer ce qu’il va dire : il faut d’abord que je sache pourquoi je parle, si l’on parle pour parler la personne le sent tout de suite ; il faut choisir les bons mots en s’adaptant à l’autre ; « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ».[pic 8]
- 2 : les canaux de communication que l’on va utiliser : la face à face, le coup de téléphone, le SMS, le mail… Le média qui va être utilisé est lié à l’enjeu.
- 3 : la réception : celui qui écoute à un avantage sur l’autre car il va en quelques secondes percevoir l’intention, le contenu et il va alors préparer sa réponse. L’avantage est à celui qui écoute. Le récepteur va juger/percevoir l’autre, il va jouer sur le statut de l’autre. Le physique, l’apparence, la tenue vont jouer.
- 4 : c’est le retour ; ce retour est décisif : soit il est positif et l’échange continu soit il est négatif et :
- 5 : tentative de l’émetteur de se redonner une chance.
- Les aptitudes spontanées
Il y a le problème de la psychologie de la personne avec qui l’on parle.
L’émetteur ne sait pas sur qui il va tomber.
Emetteur [pic 9][pic 10][pic 11][pic 12]
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Mais « qui parle » ?
Je m’adresse à quelqu’un, mais je ne sais pas « qui en lui » va me répondre. L’approche par l’analyse transactionnelle va permettre de répertorier ce « qui en lui », cette facette du « moi » qui va répondre.
Mais cette facette qui va répondre peut être induite, déclenchée par la facette que l’on a mise en avant en commençant l’échange.
Conclusion de l’exercice
- les mécanismes d’induction : facteurs d’influence et structuration de la personnalité ; l’attaque, la fuite, la manipulation et l’affirmation 🡺 actes dans lequel on se situe dans la communication ; dans la communication, c’est ce qui transparait de la personne qui fait que l’on va avoir une interaction plus ou moins importante ;
Si on se laisse aller à nos attitudes spontanées on peut bloquer le développement de la communication c'est-à-dire que quelqu’un vient nous dire quelque chose et on lui dit « action », l’autre ne voudra plus rien dire, il ne comprend pas. Le problème des attitudes spontanées est que les gens ont l’impression de ne pas avoir été compris. Les gens cherchent d’autres gens qui les comprennent 🡺 le penchant pour la sympathie et les difficultés de l’empathie.
- Des attitudes spontanées à l’analyse transactionnelle
Les différentes attitudes spontanées : moralisation, déformation, compassion, investigation et incitation à l’action 🡺 peuvent avoir un effet négatif sur la suite de l’échange.
« En fin de compte, il ne m’a pas compris et ne se pas à ma place. Je veux pouvoir continuer à m’exprimer sans qu’il m’impose sa manière d’être ».
D’où l’importance de la reformulation et de l’attitude d’empathie. Mais en même temps c’est peut être de la faute de celui qui a parlé en premier qui s’est mal exprimé : il y a eu « induction ».
- L’analyse transactionnelle
Analyse :
Les différents états du « moi ».
Chaque personnalité a plusieurs facettes, il y en a 3 :
- le monde du spontané : état du moi « enfant » : on a une partie de nous qui appartient au monde du spontané, avec deux cas : l’enfant adapté (EA) et enfant libre (EL). On a tous une dimension enfantine ;
- la monde du contrôle : état du moi « parent » : on a en nous quelque chose qui est de l’ordre du parent c'est-à-dire « fais pas ci, fais pas ça », avec deux cas : parents normatifs (PN) celui qui rappelle les règles et parents nourriciers (PR) ;
- le monde de l’affirmation : état du moi « adulte » : ce qui compte c’est ce que l’on fait, on ne se laisse pas influencer.
L’état du moi « enfant » et l’état du moi « parent » fais référence au passé.
Personne 1 : Personne 2
P P[pic 15][pic 16]
A A [pic 17][pic 18]
E E[pic 19][pic 20]
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