Exposé sur les droits de l'homme
Thèse : Exposé sur les droits de l'homme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar akgki • 24 Décembre 2020 • Thèse • 2 200 Mots (9 Pages) • 3 586 Vues
PLAN
INTRODUCTION
I-Définition des droits de l’Homme
II-Les « Droits de l’Homme »dans la Grèce antique
III-La tradition empirique et pragmatique anglaise
IV-De la tradition anglaise à l’effort de la raison
V-Des courants philosophiques divers pour la défense des « Droits de l’Homme ».
CONCLUSION
INTRODUCTION
Pour certains spécialistes ,la notion encore très floue de droits de la personne serait apparue dès le début du XIIIème siècle. Pour d’autres ,la conception des droits de l’Homme en tant que tels serait contemporaine du Bill of right de 1689,qui parachève la révolution anglaise de 1688 en mettant fin à l’absolutisme royal. Il s’agit du premier véritable contrat liant le monarque et le peuple, lui-même déclaré ‘’ souverain ‘’.Ce contrat met un terme au concepte de royauté et de pouvoir de droit divin. La déclaration rappelle les violations commises par Jacques II et énumère les droits reconnus au peuple depuis 1215 (par exemple :’’ l’autorité royale n’a pas force de loi ,la loi est au-dessus du roi …’’).
I-Définition des Droits de l’Homme
Pour comprendre l’expression « Droit de l’Homme »,il faut définie chacun des termes qui la compose.Le droit renvoie à l’ensemble des lois et dispositions qui règle les rapports entre les membres d’une société . L’Homme désigne ici le représentant de l’espèce humaine ,l’individu en tant que membre de la société humaine .
On peut donc comprendre que l’expression « Droit de l’Homme »désigne les droits de la personne humaine c’est-à-dire l’ensemble des lois favorisant les rapports entre les hommes et devant les régir et ceci sans aucune discrimination notamment(de race, de couleur, de sexe, de langue ,de réligion , d’opinion politiques ou autres, de fortune ,de naissance ou de toute autre situation)
II-Les « Droits de l’Homme »dans la Grèce antique
Pour chercher l’origine des Droits de l’Homme, il faut au préalable en savoir une idée précise .Les Droits de l’Homme sont la version contemporaine de la doctrine de la loi naturelle et droits naturels. Ce sont des droits qui appartiennent à tout les hommes en vertu de leur humanité. Ils ne sont pas nécessairement en accord avec les normes ou les conventions admises dans les sociétés. Portant ,de cette clarification conceptuelle, on peut prendre leur origine dans la Grèce antique. En effet, à la question : « les lois révèlent-elles toutes d’une convention ? »,certaines parmi les philosophes grecs anciens et contre la grande majorité, soutenaient l’existence de lois non écrites, invariables et naturelles, parce que ne dépendant pas de la volonté des hommes .Le juste ,estiment-ils peut différer(être différent ) de ce qui est prescrit ou légal.
Selon les Stoïciens, les hommes , sont tous les mêmes et appartiennent à la même cité universelle qu’est le monde (Cosmos).Chaque personne est citoyen du monde, « cosmopolite »et ne doit respecter que les lois que prescrit la raison.
Malheureusement, l’individu, avant d’être citoyen du monde ,est citoyen d’une cité particulière, dont les autorités sont susceptibles d’abus ,d’excès de tout genre.
III-La tradition empirique et pragmatique anglaise
Elle est en quelque sorte la courroie de transmission entre la pensée antico-réligieuse et la pensée philosophique moderne en effet le premier état européen important à avoir défini des voies pour limiter le pourvoir de la méthode anglaise :pas de grands textes ni de constructions théoriques à prétention universelle ,mais des sortes de contrat imposés au souverain. Ce sont ces textes anglais eux-mêmes inspirés par la pensée anticoréligieuse , qui vont inspirer les deux déclarations futures .Le plus anciens et le plus célèbre est la « Grande Charte »(Magna Carta)de 1215.d’autres textes tels que la Pétition du droits(Petition of right)de 1628 ,la Déclaration des droits(Bill of right)de 1689 ,constituent des pièces essentielles d’une « Constitution coutumière »dont la préoccupation principale est de garantir de façon pratique les liberté de chacun et le contrôle des actes du pourvoir par des représentant en partie élus de la nation.
D’après le juriste et historien allemand Pufendorf, de son vrai nom Baron von Samuel (1632-1694) ,l’étape fondamentale dans cette marche vers l’affirmation de la liberté est le BILL d’Habeas Corpus (1679)qui « interdit toute arrestation arbitraire et oblige à libérer dans les vingt-quatre heures toute personne arrêtée sans justification juridiquement définie ».
IV-De la tradition anglaise à l’effort de la raison
De la nation du « Droit naturel »qui faisait appel à un principe réligieu dans son explication, nous sommes passés à une série de textes, contrats imposés au souverain, dans la pure tradition anglaise .A partir de ce moment , entre le XVIème et le XVIIème siècle , va s’opérer une révolution inouïe faite des juristes ,en ce qui concerne l’évolution du concept ou de la notion Droits de l’Homme.
En effet, GROTIUS , « De jure belli ac pacis »(1624)et PUFENDORF , « Du droit de la nature et des gens »(1672), vont dégager les principes fondamentaux de l’ordre naturel des choses ,en laïcisant la conception chrétienne, c’est-à-dire en remplaçant traditions et croyances par l’effort de la raison. Ces les deux termes principaux corollaires de celui des « Droits de l’Homme »,ces termes déjà esquissés par les publicistes de la réforme et qui seront repris par tout les philosophes du XVIIIème siècle : « l’Etat de nature »et le « Contrat social ».
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