Critique litteraire- MAgnus- Sylvie Germain
Commentaire d'oeuvre : Critique litteraire- MAgnus- Sylvie Germain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dani Salazar • 19 Janvier 2016 • Commentaire d'oeuvre • 1 058 Mots (5 Pages) • 1 707 Vues
Mme. Germain,
C’est avec une vive émotion que j’ai découvert votre livre Magnus. D’abord, j’ai été interpellée par le fait que votre ouvrage a obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2005. Déjà, je vous offre mes plus sincères félicitations. Pourtant, plusieurs de vos romans ont reçu des nombreux prix littéraires. Alors, pourquoi ai-je choisit ce livre plutôt qu’un autre ? Pourquoi distinguer ce livre parmi une multitude ? Cette expérience par excellence de discrimination est très personnelle à chacun.
Pour moi, et de même pour plusieurs adolescents, la quête de l’identité est une question très sensible aujourd’hui. Selon E. Kestemberg, un psychanalyste française, « Tout se prépare dans l’enfance, tout se joue à l’adolescence». Or, Franz-George a très peu emmagasiné, intériorisé pendant son enfance. Ceci enflamme davantage la passion de cet enfant pour se retrouver lui-même et ses origines.
En plus, en lisant la quatrième des couvertures, quand j’ai appris de Franz-George et de son enfance, j’ai l’ai immédiatement liée à une expérience personnelle. Lorsque mon oncle était petit, tout comme le petit Franz-George, il tombe malade et oubli ses premières années d’apprentissage. Ma grand-mère a du tout lui réapprendre : à parler, à marcher, à tenir une fourchette, à lire… D’où, un sentiment d’appartenance et d’admiration a adouci mon cœur et la curiosité m’a capturée. Voilà la raison la plus pesante pour laquelle j’ai choisis de lire ce roman ; je me sentais concernée, personnellement adressée par le sujet.
Par ailleurs, vous avez organisé ce livre de forme très habile. Cet ouvrage est séparé par des bouffées d’air : des notules, séquences, fragments, échos, palimpseste, litanies et intercalaires. Ceci dynamise l’histoire bien sûr. Ceci dit, j’ai l’impression aussi que vous aviez une volonté de mimer le rythme d’une vraie vie humaine. Comme vous l’écrivez dans votre sublime ouverture : « Tant pis pour le désordre, la chronologie d’une vie humaine n’est jamais aussi linéaire qu’on le croit. Quant aux blancs, aux creux, aux échos et aux franges, cela fait partie intégrante de toute écriture, car de toute mémoire. Les mots d’un livre ne forment pas davantage un bloc que les jours d’une vie humaine, aussi abondants soient ces mots et ces jours, ils dessinent juste un archipel de phrases, de suggestions, de possibilités (…) ». Vous utilisez une comparaison pour rapprocher votre livre de l’expérience vitale et les mots des jours… Je suis tout à fait d’accord avec voua Mme Germain. On ne peut apprécier une vie humaine qu’e ?n reconnaissant que c’elle ci est complexe, unique, personnelle et désordonnée.
Egalement, je considère intéressant le choix que vous avez fait d’évoquer le Fragment 1 jusqu’à presque la moitié du livre. Ceci cause parfois que l’histoire soit difficile à suivre, mais cela ne fait que la rendre plus vraisemblable car la vie peut être très confuse aussi. Vous illustrez très bien cet aspect de
confusion dans plusieurs passages de Magnus. Par exemple dans le Fragment 1 à la page 95 vous le faites a l’aide d’une accumulation : « Il ne sait plus rien de l’humanité, il confond la voix humaine et le fracas des explosions, des avalanches de pierres,
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