Fiche sur le roman Jours De Colère de Sylvie Germain

Jours de Colère, Sylvie Germain

I/ Introduction

*XX° Siècle :

-Œuvre contemporaine

-

*Sylvie Germain : Ecrivain Française

« Jours de colère » se déroule dans les forêts du Morvan et concerne des familles de bûcherons dont certains sont envieux des biens de la terre. Ce roman est imprégné de la folie de la vie. Concrètement, plusieurs personnes sont folles mais celui qui égorge une femme, celui qui en profite, s’empare des biens et manie ses enfants dans l’obsession de la vengeance, ne sont-ils pas plus fous que les fous ?

L’extrait suivant est un portrait inattendu d’une femme

*Comment à travers un paradoxe l’auteur peut faire une description élogieuse de son personnage ?

*Plan :

I- L’obésité

II- L’extrême beauté

III- Le paradoxe

2/ Lecture

/!\ Tons à adapter, liaisons

3/ Plan :

I/L’obésité

On peut tout d’abord relever un champ lexicale de l’obésité : « épaisse » « renflement » « gigantesque » « obèse » « poids phénoménale » mais pour encore plus souligné cette grosseur elle est aussi qualifié comme extrêmement petite comme une boule.

De plus l’adverbe trop est récurant pour montrer la démesure de son corps.

L’auteur utilise également des images et la compare « Proliféré » « labyrinthe » « fertile » « espace » « monde ».

Les phrases sont longues en amples ce qui étire le corps de Reinette la grasse.

Cependant on peut voir un champ lexical totalement opposé à celui-ci. 

II/La beauté

Mais au contraire de l’obésité, l’auteur la décrit comme divinement belle, et on en oublie ca grosseur.

Elle provoque et fait fi des critères traditionnels de la beauté. Une prose poétique est utilisée et transforme la difformité en beauté.

Il y a le champ lexical de l’enfance : « poupée » « masque » « dodelinant » « fillette » qui est totalement opposé au champ lexicale de l’obésité.

La beauté est souligné par son champ lexicale : « Grâce » « merveille » « jolie » « admirable » « pure ».

III/ Le paradoxe

Le texte est construit sur un paradoxe : « Reinette la grasse ».

Reinette => Qui est une petite reine

Grasse => Qui vient de Gras.

Le paradoxe du texte est annoncé dès la première phrase.

Ce texte à une forte dimension poétique. Cette femme est un symbole.

L’autre à un regard tendre

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