Fiche de lecture "découvrir un sens à sa vie grâce à la logothérapie" de Viktor Frankl

Fiche critique : Découvrir un sens à sa vie grâce à la logothérapie de Viktor Frankl

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Viktor Frankl est un psychiatre né à Vienne en 1905 et mort dans cette même ville en 1997. Il était un professeur de neurologie et de psychiatrie à l’école de médecine de l’université de Vienne et pendant 25 ans, il a dirigé la polyclinique neurologique de Vienne. Cet homme a créé la “logothérapie”, considérée comme la troisième école viennoise de psychothérapie. Il s’agit d’une psychothérapie basée sur le sens de la vie, son objectif est de faire “d’une vie brisée un modèle de sens et de responsabilité.” Viktor Frankl a survécu à 3 ans d’enfermement dans les camps de concentration d’Auschwitz, Dachau et d’autres, durant la période nazie. C’est à la suite de cette expérience traumatisante, qui lui aura fait perdre sa femme et ses parents qu’il s’interroge sur les possibilités de réalisation et d’accomplissement de l’homme. De nombreux prix lui ont été décernés comme celui d’ “Oskar Pfister” de l’Association Américaine de Psychiatrie. Ce fut l’auteur de 39 livres traduire en 40 langues différentes, comme par exemple Nos raisons de vivre, le Dieu inconscient. Ce livre, Découvrir un sens à sa vie, dont il est l’auteur figure parmi la liste des 10 livres les plus connus en Amérique, il s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde. Cet ouvrage des éditions de l’homme est paru pour la première fois en 1946, il compte 139 pages et a été traduit de l’anglais par Clifford J. Bacon et Louise Drolet.

Le livre est divisé en deux parties. Dans la première, il raconte son expérience des camps de concentration tandis que dans la seconde, il développe ses idées ainsi que sa thérapie nouvelle, née justement de son vécu.

Il aborde dans sa seconde partie le concept de la dynamique du sens, c’est-à-dire le fait que rechercher un sens à sa vie peut créer une certaine tension, mais celle-ci est indispensable. Ce qui nous aide à survivre aux pires souffrances ne peut être que notre raison de vivre. Pour quelques personnes qui ne trouvent aucune raison de vivre, elles sont emplies d’un sentiment de vide intérieur, appelé “vide existentiel”. Aujourd’hui, ce vide se traduit par un état d’ennui, un état où l’homme ne sait plus ce qu’il veut réellement tant il a été habitué à ce qu’on lui dicte sa conduite, habituée par les traditions. La raison de vivre est aussi propre à chacun, chaque individu décide ou non de son existence, et de prendre ou non sa vie en main. C’est son choix d’accepter les conditions qui l’entourent ou de s’y opposer, contrairement à ce que l’on pourrait croire, nous ne sommes pas définis par les conditions biologiques, psychologiques et sociologiques qui nous entourent. Nous façonnons notre vie, nous avons la liberté de choisir à n’importe quel moment de notre existence. Néanmoins, l’auteur aborde à ce moment le thème de la responsabilité. Celle-ci doit être exercée avec responsabilité. “C’est à chacun de choisir ce dont il veut être responsable, envers quoi ou envers qui”, voilà ce qu’il nous énonce. Chacune de ses explications est illustrée d’un exemple, ce qui permet au lecteur de mieux comprendre : “Dans les camps, disait le Dr Viktor Frankl, nous avons vu des hommes se comporter comme des porcs et d’autres comme des saints. L’être humain possède en lui deux potentiels. C’est lui qui décide lequel il veut actualiser indépendamment des conditions qui l’entourent. Notre génération est réaliste, car elle a appris à connaître l’être humain tel qu’il est vraiment. L’homme a inventé les chambres à gaz d’Auschwitz, mais c’est lui aussi qui y est entré, la tête haute et une prière aux lèvres.”

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