La figure du père tyran

Correction de la synthèse : La figure du Père tyran.

« Problématique : Quelles sont les causes du conflit opposant le père à son fils et comment peuvent-ils retrouver une certaine sérénité ? »

Plan :

1. L’origine du conflit

1.1 La figure du père engendrant la peur à cause du physique (doc 1 + dessin)

1.2 Le père représente l’autorité sociale car il représente l’ordre et la punition (doc 2, 3a, 4)

1.3 Incapacité à affirmer sa tendresse (doc 2)

2. Les solutions

1. Le fils veut se libérer de l’autorité paternelle et obtenir la reconnaissance du père (3 a)

2. Fascination du père (fierté doc 1)

Il veut s’identifier au père (doc 2, 3b)

3. Réconciliation (3b)

Déculpabilisation du père car la mère est trop maternante (doc 2)

Introduction :

Le père a souvent été reconnu à travers différentes époques comme étant le pilier de la famille. Parfois son rôle d’autorité peut générer des tensions avec sa descendance. Ainsi, quelles sont les causes du conflit opposant le père à son fils et comment peuvent-ils retrouver une certaine sérénité ? Le document 1 de Bernard Golfier est un article paru dans la Revue « Autrement », s’intitulant « Le procès d’un tyran » datant de juin 1984. Le second document de Christiane Olivier : « Pères empêchés » paru également dans la revue « Autrement » et publié en juin 1984. Le document 3 comporte deux lettres écrites par Gérard de Nerval en 1839 et la seconde en 1854. Elles s’intitulent : « Lettres à mon père ». Enfin, le dernier document est une caricature de Sempé. Ainsi, la première partie de ce travail abordera les causes des conflits entre le père et l’enfant, puis les solutions impliquant le dépassement du conflit.

L’origine du conflit

1. La figure du père engendrant la peur à cause du physique (doc 1 + dessin)

Tout d’abord, la figure du père peut être source de peur chez les enfants à cause de son physique. En effet, le texte de Bernard Golfier, « Le procès d’un tyran » reprend des extraits de « La lettre au père » de F.Kafka dans laquelle, il témoigne de sa crainte face à la figure emblématique de son père. Celui évoque ses souvenirs effroyables face à son géniteur et la terreur que sa seule présence induisait en lui. Dans ses réminiscences, F. Kafka évoque l’éducation de son père, celle-ci inspirait une profonde peur chez l’auteur, qui lui inspirait une frayeur déconcertante. Les propos que le père lui tenait et ses gestes suscitaient en lui de tels effrois que cela était pire que des actions brutales. Son pouvoir patriarcal devenait ainsi des sévices angoissants chez le jeune F.Kafka. De plus, la caricature de Sempé représente bien les propos de F.Kafka puisque le dessin représente un homme adulte face à son père, qui rapetisse face à la présence physique. Dans sa Lettre au père, l’auteur a trente-six lorsqu’il fait référence à ses souvenirs et ses émotions de peur sont encore bien présents à ce moment-là, comme si la tyrannie du père était encore palpable.

2. Le père représente l’autorité sociale car il représente l’ordre et la punition (doc 2, 3a, 4)

A cela, s’ajoute une représentation du père qui symbolise l’ordre et la punition. En effet, Christiane Olivier explique parfaitement dans son texte qu’il s’agit d’une représentation sociale existant depuis des siècles qui est ancrée comme faisant partie de nos mœurs. Ainsi, l’auteure démontre que dans l’imaginaire des enfants, lorsque le petit garçon imite son père à travers un jeu, il lui confère le rôle de représentant de la loi et des sanctions. Ainsi, le père est la figure emblématique de l’autorité contrairement à la mère, qui, elle symbolise la tendresse. Pareillement, dans « Lettres à son père », on sent que Nerval craint la réaction de son peur en lisant ce message qui lui ait adressé car l’auteur tente de se confier à son père en lui adressant des reproches mais il prend beaucoup de précaution et de tact pour formuler poliment son ressenti.

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