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La Lierté, Un Droit démocratique

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Par   •  14 Décembre 2013  •  1 050 Mots (5 Pages)  •  698 Vues

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Ma liberté s'arrête t-elle où commence celle d'autrui ?

Problématisation

"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" : cette phrase est devenue une évidence, presque un proverbe. Elle est sans cesse répétée, jamais repensée. Le sujet consiste précisément à s'interroger sur cette "évidence" pour tenter de la remettre en question. Cette affirmation est une tentative de répondre au difficile problème : comment les liberté des différents individus peuvent-elles coexister au sein d'une même société ? Comment la liberté des uns peut-elle ne pas nuire à la liberté des autres ? Mais cette solution est-elle satisfaisante ? Sur quelle conception de la liberté repose-t-elle ? Que présuppose-t-elle ? Quelle conséquence y-a-t-il à concevoir ainsi la liberté, et en particulier cette conception permet-elle de penser - et d'instaurer dans les faits - une liberté publique, une liberté collective et politique ?

Proposition de plan

I - La coexistence des libertés repose sur le principe de la tolérance.

A) La conception des lumières et la Révolution française

1. "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui." (Déclaration des droits de l'homme de 1789). Soucis de ramener au strict minimum les entraves mises à la liberté : la liberté doit-être la règle, l'interdit : l'exception.

2. Seule la liberté doit arrêter la liberté. Ce n'est qu'au nom de la liberté qu'il est admissible - et nécessaire - de poser des limites à la liberté.

-> exemple 1: droits des fumeurs/droit des non-fumeurs)

-> exemple 2: Droit à la liberté d'expression/droit à ne pas être publiquement calomnié

3. Limitation mutuelle des libertés, tolérance réciproque.

B) Les présupposés de cette conception.

1. Une conception pessimiste : les libertés sont potentiellement liberticides. Trop de liberté nuit à la liberté. Il est possible d'être trop libre, d'abuser de sa liberté.

-> Ce ne sont pas seulement la tyrannie ou l'oppression qui constituent des menaces à la liberté. La menace peut résider dans la liberté elle-même, dans un certain usage fait de la liberté.

2. Il existe donc un mauvais usage de la liberté, qu'il convient de contenir par la loi. La liberté n'est pas un but en soi, ni une valeur suprême.

C) Les conséquences menaçant cette conception de la liberté.

1. Si la liberté menace celle des autres, on tombe dans un rapport de force.

-> Chacun (individu ou groupe social, groupe de pression) tentera de pousser son avantage si le rapport de force lui est favorable.

-> Ma liberté sera donc d'autant plus menacée et limitée que l'autre parviendra à faire prévaloir la sienne.

2. La liberté risque alors d'être réduite à un état de fait (expression d'un certain rapport de forces), elle n'est plus à auquel chacun a droit.

II - Seule la loi, universelle et la même pour tous, permet d'arbitrer entre les libertés individuelles (Kant)

A) L'opposition entre droit et privilège

1. La revendication de privilèges : réclamer des droits pour un individu ou un groupe au détriment de la liberté des autres.

2. Un droit est le contraire d'un privilège : il suppose l'égalité de tous devant la loi, il vise l'universel et non le particulier (Kant)

-> exemple : le suffrage universel par opposition au suffrage censitaire.

B) La loi comme garant de l'universel

1. Le but de toutes loi

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